UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE Le paradoxe chez ... - e-Sorbonne

j’aime encore » ; le poème sera publié dans le deuxième livre de Talens, Los Ámbitos (1965).
Il achète son premier disque d’Elvis Presley. Deux ans plus tard, il réussira l’examen officiel
de parolier dont la Sociedad General de Autores faisait la promotion ; le rock ne
l’abandonnera plus.
1961-1964 :
Dans ces années, la vocation de poète sera complètement assise grâce aux conseils de
Rafael Guillén, qui introduit le jeune Jenaro dans les cercles littéraires de Grenade : il
rencontre Elena Martín Vivaldi, Trina Mercader, Pedro Bargueño, José Ladrón de Guevara,
Carlos Villarreal et le tout jeune Antonio Carvajal, avec qui il liera une longue amitié. Ce sont
des années dédiées à la lecture d’Aleixandre, Alberti, Blas de Otero, Dionisio Ridruejo,
Garcia Nieto… Il publie, financé par son père, En el umbral del poeta, son premier livre, dans
la collection de poésie que dirigeaient à Grenade Rafael Guillén et José Ladrón de Guevara,
Veleta al Sur.
1964-1968 :
Séjour à Madrid où il part étudier les Sciences Economiques et l’Architecture, avec
une bourse de la Résidence Blume en tant que sprinter de la sélection espagnole d’athlétisme,
dont il sera titulaire jusqu’à sa retraite en 1969. Il publie son deuxième livre Los Ámbitos
(Grenade, Veleta al Sur, 1965). Il interrompt sa carrière sportive en mars 1966, et rentre à
Grenade pour étudier la Philologie Romane, qu’il termine en septembre 1967, puis retourne
immédiatement à Madrid et à l’athlétisme.
1968-1970 :
Pendant les premiers mois de son retour de la Résidence Blume, il monte Gogó, teatro
experimental, où il met en scène trois pièces de Beckett en novembre 1967 qui serviront de
base à son mémoire de fin d’étude sur le futur prix Nobel irlandais, qu’il soutiendra en juin
1968, à Grenade. Il commence sa thèse de doctorat sur Luis Cernuda, présentée à nouveau à
Grenade en juillet 1971 et qui donnera lieu au livre El espacio y las máscaras. Introducción a
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