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Malgré ce passé riche en fl a, et la connaissance de certains enjeux par les<br />

différents acteurs, le taux d'échec des fla est encore très élevé. Les études sur ce sujet<br />

montrent que plus de cinquante pour cent des cas n'atteignent pas les objectifs<br />

initiaux de cette manœuvre.<br />

Voici quelques résultats de ces études. Bastien (1987) conclut que seulement<br />

20 % des cas atteignent les objectifs initiaux de ce choix stratégique. Langlois (1988)<br />

parle d'un taux de succès de 35 %, Gilkey (1991), de 40 %, alors que d'autres<br />

chercheurs comme Marks et Mirvis (1992) maintiennent un taux de 30 %, pendant<br />

que Fairfield (1992) et Cartwright et Cooper (1993) soutiennent que ce chiffre serait<br />

plutôt de 50 %.<br />

D'autres études plus récentes concluent que:<br />

1. Sur 150 transactions de plus de 500 millions, environ 50 % ont détruit la<br />

richesse des actionnaires; 1<br />

2. Les fla échouent dans 83 % des cas <strong>à</strong> créer de la valeur aux actionnaires;2<br />

3. 30 % des entreprises acquises dans le cadre d'une fusion sont reven<strong>du</strong>es<br />

après trois ans (Morabito, 1994);<br />

4. 80 % des fla se sont révélées décevantes d'un point de vue financier <strong>à</strong><br />

l'intérieur de cinq ans (Morabito, 1994);<br />

5. Sur une période de 10 ans, seulement 23 % des fusions ont permis de<br />

recouvrer les coûts impliqués dans la transaction (Fisher, 1994);<br />

6. Seulement une acquisition sur cinq est couronnée de succès; les autres sont<br />

non concluantes ou bien de purs échecs (Swaim, 1995);<br />

7. Dans plusieurs cas, 50 % des cadres supérieurs quittent dans la première<br />

année et 75 % sont partis après trois ans (Morabito, 1994);<br />

8. Les opérations internationales de rapprochement ne créent généralement pas<br />

de valeur pour les investisseurs (Datta et Puia, 1995).<br />

Il est aussi instructif de mentionner que, suite aux entrevues effectuées tout<br />

au long de la recherche auprès des plus grands cabinets de consultants sur différents<br />

continents, il apparaît également que de 50 % <strong>à</strong> 60 % des grandes fusions ne donnent<br />

1 (1995). The case against merger, Business Week, (30 octobre).<br />

2 KPMG, (1999). Étude auprès des 700 plus grandes transactions entre 1996 et 1998.<br />

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