L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

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* CONSTANTIN PORPIIYROGÉNÈTE.
grec des ambassades (1) et qui était avec lui en étroites relations
commerciales. Lui qui nous donne tant de détails sur les principi-
cules arméniens, ne nous parle pas de l'Angleterre, fort peu de
TAllemagne et delà France. Plus un pays est situé à FOccident, plus
il est inconnu à notre auteur. 11 connaît mieux Iel Serbie que la
Croatie (2). Il se trompe sur les affaires d'Italie ; et, notamment sur
répisode du sultan agiabite pris à Bari, il est en désaccord avec
tous les historiens italiens (3). Sur la Serbie et la Croatie ellesmêmes,
un historien national a fait ressortir du texte de Constantin
une série de contradictions, d'anachronismes et derécits fabuleux (4).
Arrivons à Texamen des écrits qui nous sont restés de cette épo-
que remarquable, et qui à tort ou à raison, ont porté le nom de
Constantin.
CHAPITRE II.
LES TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU RÈGNE DE CONSTANTIN.
Il nous reste de la 'littérature scientifique des Byzantins, un cer-
tain nombre d'ouvrages qu'on a cru pouvoir attribuer à des contem-
porains de Constantin VII : ainsi, parmi les ouvrag-es imprimés, les
Géoponiques (5), les Hippialriques (G), le i^î-or/ov de Théophane Non-
nus et YOpus aureinn do febribus qui lui est attribué (7) ; en manus-
crits, un traité anonyme sur la dièle (8) c'est- à dire sur le meilleur
(1) Voir notre cliap. sur les Arabes d'Occident.
(2) Noies de Banduri, sur le De Adm. Imp., édit. de Bonn, p. 349.
(3)
Ibid., p. 341 . Voir notre chap. sur les Vassaux italiens.
(4) Racki : Konslantin Porphyrogeneta.
(5) Voir Fabricius-Harles, t. VllI, p.21.— Haenel, Cnluloyus luanuscriptorunt, signale
de nombreux mss : certains mss, comme ceux de Tours et de Tolède, portent ce titre sin-
f;ulier : G