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L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

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2Û0 CONSTANTIN PORPHYROGÉNÈTE.<br />

Dans le thème Cibyrrhéote, de fréquents actes de brigandage et<br />

de rébellion expliquent sans doute la m<strong>au</strong>vaise humeur de F<strong>au</strong>teur<br />

des T/tèmos (1).<br />

Quelle pouvait être la c<strong>au</strong>se de ces désordres ? Des flé<strong>au</strong>x naturels<br />

avaient ajouté <strong>au</strong> malaise des populations : en<br />

de terre bouleversa le thème Thracésien (2)<br />

rigoureux suivi d'une famine, désola l'Empire (3).<br />

925, un tremblement<br />

; en 928, un hiver<br />

Mais le plus grand flé<strong>au</strong> , c'était la m<strong>au</strong>vaise administration des<br />

stratèges. Les Protonotaires des thèmes, les viililaiies et généra-<br />

lement tous les puifisants, s'associaient à ces actes d'iniquité (A). La<br />

plainte des opprimés arrivait môme jusqu'<strong>au</strong>x oreilles de l'Empe-<br />

reur. De là ces inspections ordonnées par <strong>Constantin</strong> VII dans les<br />

<strong>di</strong>vers thèmes de l'Empire, l'envoi de Romain Saronite dans l'Anato-<br />

lique, de Romain Muselé dans l'Opsikion, du patrice Pholius dans le<br />

Thracésien, de Léon Agélaste dons l'Arméniaque (5). Quel fut le résultat<br />

de ces qrands jours provinci<strong>au</strong>x de 9-45 ? on l'ignore. On<br />

peut remarquer qu'à partir de cette époque, le biographe officiel<br />

n'enregistre plus de révoltes dans les provinces.<br />

Mais il y avait bien des cantons de l'Empire sur la situation des-<br />

quels, ni le biographe officiel, ni les <strong>au</strong>tres historiens de Byzance,<br />

ne peuvent rien nous apprendre.<br />

Les Valaques, de langue latine, n'avaient pas comme les Grecs, le<br />

respect inné du gouvernement. D'ailleurs, ass<strong>au</strong>vagis par le con-<br />

tact des barbares <strong>au</strong> milieu desquels ils étaient emprisonnés, éloi-<br />

gnés de la mer, enfermés dans ces montagnes qui, depuis Hercule<br />

jusqu'à nos jours, n'ont jamais vu s'interrompre les tra<strong>di</strong>tions du<br />

brigandage , ils étaient devenus bientôt une des races les plus<br />

turbulentes de l'Empire. Ils étaient d'incommodes voisins pour les<br />

colons de la plaine, pour les Slaves qui les avaient dépossédés,<br />

pour les Grecs contre lesquels ils semblent avoir nourri l'éternelle<br />

aversion du latinisme contre l'hellénisme. Ce sont eux, assure Nicé-<br />

tas, à propos de ceux du Balkan, qui ont appris <strong>au</strong>x Bulgares à dé-<br />

tester les Grecs (6). Quanta ceux duPinde oudela Grande 'Vlachie (7),<br />

(1) Thèmes, \, 9, p. 38.<br />

(2) Cont. sur Léc, c. 19, p. iH.<br />

(3) Voir ci-dessus page 113,<br />

{i) Voir le chapitre sur la Question sociale dans 1rs jn-ovincts.<br />

(T)) Cnnt. sur Consl. VII, c. 10, p. iU.<br />

(6) Nicélas, rrbs Capta, p. 831.<br />

(7) Entre la Thessalie el l'I'^pire. Cf. Lennrmand , l.n Gninde VaUnhic. Rœssier,<br />

Jjarirr iiiid lt()iiiti"ipn , Vienne, 1806.

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