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L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

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LES BULGARES. 317<br />

Tous ces avantages furent perdus lorsque la politique de l'Empe-<br />

reur Léon et les hasards des migrations eurent amené les Hongrois<br />

sur le moyen Danube et les Petchenègues sur le bas Danube. La<br />

Bulgarie trans-danubienne fut détruite et la presqu'île syrmienne<br />

passa <strong>au</strong>x mains des Hongrois.<br />

Sous <strong>Constantin</strong> VU, la frontière bulgare, du côté du Nord, était<br />

donc le Danube ; du côté de l'Empire <strong>grec</strong>, elle fut déterminée sans<br />

doute par le traité de 927 qui suivit le mariage du Tsar Pierre et de<br />

Marie Lécapène (1). Vers cette époque, la frontière partait du golfe<br />

de Burgas, de manière à laisser <strong>au</strong>x Bulgares Mésembria, Anchiale,<br />

Develt et la Zagorie (2), passait entre Philippopolis, ville bulgare,<br />

et Andrinople, ville romaine. Elle longeait les pentes du Rhodope où<br />

se trouvaient situées les forteresses bulgares par la prise desquelles<br />

Nicéphore Phocas , en 966, devait commencer la grande guerre<br />

contre le Tsar Pierre (3). Elle contournait le bassin du Strymon où<br />

se trouvaient des forteresses et un stratège romain (4). Au commencement<br />

de la guerre entre le Tsar Samuel et Basile H, les villes de Mé-<br />

lénik(5), Moglena(6), Vodena(7), Ostrov(8), Verria(9), Servia(lO),<br />

étaient des forteresses bulgares. Mais <strong>au</strong> temps de <strong>Constantin</strong> VH,<br />

elles n'étaient peut-être pas encore tombées entre les mains des<br />

Barbares ; Jean Caméniale, en 902, fait de Yerria, ou Berrhœa, un<br />

éloge qui ne peut guère s'appliquer qu'à une ville byzantine (1 1). En<br />

tout cas, la frontière bulgare a toujours dû se tenir à une <strong>di</strong>stance<br />

peu considérable de la grande forteresse de Thessalonique. Jean<br />

Caméniate, qui était de Thessalonique, nous <strong>di</strong>t que parmi les tri-<br />

bus slaves des environs, « quelques-unes paient tribut <strong>au</strong>x Scythes<br />

(1) Cont. sur Rom. Léc, c. 22, p. 413 et suiv.<br />

(2) Cédées, 1" par le traité entre Terbel et Justinien II, en 70b : Nie. Patriarche, p. 47.<br />

— Tliéopli., a. 6198. — Cédrén,, I, 780. — Zonaras, XIV, 23, etc. — 2° par le traité<br />

entre Boris et Michel III et Théodora, en 844- : Cont. sur M. III, c. 13, p. 16b. — Sym.,<br />

c. 2b, p. 666. — Cédrén., II, Ibl.<br />

(3) Léo Diaconus, IV, b, p. 62.<br />

(4.) Thèmes, II, 3, p. bO. Mais Strumnitza était une forteresse bulgare. Cédrén.,<br />

II, 459.<br />

(b) Cédrénus, II, p. 460.<br />

(6) Ibid., p. 461.<br />

(7) Ibid., 453, 461.<br />

(8) Ibid., 461, 453.<br />

(9) Ibid., p. 452.<br />

(10) Ibid., ibid.<br />

(11) J. Caméniale, Dr Exci<strong>di</strong>o, c. 6, p. 496.

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