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L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

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LA MINORITÉ DE CONSTANTIN. 17<br />

anathèine ! Sur tous ceux qui se feront les <strong>au</strong>xiliaires et les compli-<br />

ces de son apofilnsîp, anathème !<br />

conseillers et ses instigateurs , anatliéme :<br />

cheront sous ses enseignes , anathème !<br />

Sur<br />

tous ceux qui se feront ses<br />

Sur<br />

Sur<br />

tous ceux qui mar-<br />

les prêtres qui l'admet-<br />

tront à la pénitence , sons qu'il se repente de son apostasie et sans<br />

qu'il y renonce, anathème !<br />

»<br />

Lécapène fit écrire, en outre , par le jeune Empereur, <strong>au</strong>x soldats<br />

de l'armée de Phocas , la lettre suivante : « Parmi tous mes sujets,<br />

je n'ai trouvé <strong>au</strong>cun défenseur de mon Empire et de ma Majesté, plus<br />

vigilant, plus dévoué, plus fidèle que Romain. Je lui ai donc, après<br />

Dieu, confié ma défense ; je l'ai choisi pour me servir de père, lui<br />

qui a pour moi des entrailles et un cœur de père. Quant à Léon<br />

Phocas, il m'a toujours été suspect de conspirer contre ma Majesté,<br />

et maintenant, ses actes mêmes me montrent en lui un rebelle :<br />

comme un tyran, il se révolte contre mon <strong>au</strong>torité. C'est pourquoi,<br />

je ne veux plus qu'il soit Domestique des Scholae. Je déclare que ce<br />

n'est point par mon ordre qu'il a pris les armes :<br />

mouvement, c'est pour s'emparer de ma couronne (1). »<br />

c'est de son propre<br />

Lecture de celle lettre fui donnée <strong>au</strong>x soldats de Phocas ; et tel<br />

était ie respect qu'inspirait alors l'encre de pourpre des bulles impé-<br />

riales, que le rebelle se vit abandonné par ses troupes. On vit bien<br />

alors qu'elles étaient celles de l'Empereur. « Il se trouva bientôt le<br />

geai delà fable, qui s'était.paré des plumes d'<strong>au</strong>trui (2). ><br />

Il fut pris : on<br />

lui creva les yeux,<br />

ci « en témoigna son in<strong>di</strong>gnation<br />

, <strong>di</strong>sent les historiens du x*^ siè-<br />

cle (3) ; mais d'<strong>au</strong>tres chroniqueurs se montrent plus sceptiques (4).<br />

D'ailleurs, le malheur de Léon n'empêcha point son rival de le<br />

donner en spectacle à la plèbe byzantine, à cheval sur un mulet,<br />

son visage de supplicié tourné vers la queue de sa monture, lui<br />

ja<strong>di</strong>s le plus glorieux et le plus brillant général de l'Empire.<br />

restituée à f.onst. VIII. Mais celle formule a déjà dû être employée avant 1026 : après la<br />

mort de Romain JI, -Toseph Bringas, tuteur de ses deux fils, lance l'excommunication contre<br />

Nicépliore Phocas, qui venait de se faire proclamer Empereur. Cérém., I, 97.<br />

(1) Cont. sur C. Porpli., c. U, p. 396.<br />

(2) Manassès.<br />

(3) Conl. sur C. Porph., c. li, p. 397. — Sym., c. 15, p. 730. — Georg., c. 30,<br />

p. 889.<br />

(i) Cédrénus, t. II, p. 295. . •

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