L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

L'LHIMRE (illEd AU X^ SIECLE
CONJSTANÏIN Yll PORPHYllOGÉNÈTE
QIATIUÈME PARTIE
LES VOISINS I>£ L'EMPIRE
CHAPITRE PREMIER.
LA I'UL1T1(^)UE EXTÉRIEURE DES BYZANTINS.
Quelle était l'étendue des relations extérieures des Byzantins ?
Depuis la perte de l'Egypte et des ports de la mer Rouge, il est pro-
bable que les rapports avec l'Inde, la Chine et l'extrême Orient, fort
suivis sous l'Empire romain et dans les premiers siècles de l'Empire
byzantin (1), avaient cessé d'être aussi directs et aussi réguliers (2).
Les textes du x'' siècle ne nous parlent plus de la Chine.
On trouve pourtant dans les Cèréinonies Tindication de rapports
diplomatiques suivis avec l'Arabie Heureuse et IHindoustan.
Nous avons la formule des missives impériales adressées aux
princes de ces deux pays :
« Constantin et Romain, croyant en Dieu
le Christ, grands Autocrates des Romains à un tel Souverain
l'Arabie Heureuse » — « ; à un tel Maître suprême de l'Inde (3).
de
y
On a peu de détails sur ce « Souverain de l'Arabie Heureuse. » Il
s'agit sans doute de quelque gouverneur qui avait réussi à se main-
tenir indépendant des Khalifes (4).
(1) ReinauJ, Ilai^purts Jf L'Eiin/ire luinain ace l'Asie wienlale, Joiirii. aaial.,
mars-avril el mai-juio 1863. — Neuniann, Die Vœlker des sûdlie/ien [{usslauds, p. il3.
— Finlay, The Greece under Ifle Romans.
(2) La conimunicalion était doac rompue entre C. V. et ces Grecs que les auteurs uous
montrent encore dans l'île de Ceylan, dans celle de Socotora, en Abyssinie, etc. Edrisi,
édit. Jaubert, t. l, p 72, 48, 3a.
(3) Cérémonies, 11, 48, p. 691.
(4) Ibn Khordadbeb, parle de - Samdad-Gliab, roi de l'Yémen, . p -238. — Cf. Edrisi,
édit. Jaubert, I, p. 150.