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L'Empire grec au dixième siècle; Constantin ... - mura di tutti

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70 CONSTA^NTIN PORPIIYROGKNÈTE.<br />

Nous connaissons le nom de quelques-uns des professeurs nommés<br />

par le Porphyrogénète. Il mit à la tête de Técole de pliilosophie<br />

proprement <strong>di</strong>te, zo rwv q^t/oTÔcpo^v r.y.ioorpi^zïoy, <strong>Constantin</strong> le Pro-<br />

tospathaire, qui n'était encore que Myslicos : c'était la chaire qu'<strong>au</strong><br />

temps de Bardas occupait Tex-évêque de Thessalonique, Léon le<br />

Mathématicien ; pour la géométrie, Nicéphore le Patrice, gendre<br />

de l'Eparque Théophile; pour Pastronomie, Grégoire le secrétaire ;<br />

pour la rhétorique, Alexandre, métropolitain de Nicée : nous ne con-<br />

naissons pas les professeurs d'arithmétique, de musique, de gram-<br />

maire, <strong>di</strong>alectique, droit, médecine, etc. (1) Tous cesmaitresporlaient<br />

le titre de -/.x^rr/r-xî ou Recteurs: z5:6-/;7/,r/;v rwv 'T.(/o7Ôcpr,;v (2). Plus<br />

tard, nous verrons figurer dans les listes officielles des fonctionnaires<br />

de l'Empire, le Prince des Rhéteurs et le Consul des Philosophes :<br />

Pr.rôpoov TTpwroç, ÏTraro; twv ^lÀo^ôcpwu, ce dernier titre porté par<br />

le grand Psellus (3). On va avoir officiellement des archi- savants<br />

comme on avait déjà des archi-médecins, et les littérateurs <strong>au</strong>ront<br />

leur costume officiel et leur place in<strong>di</strong>quée dans les cérémonies du<br />

palais comme l'ont déjà les médecins (4).<br />

Ces écoles du Porphyrogénète étaient organisées avec une ma-<br />

gnificence vraiment royale. Non-seulement les étu<strong>di</strong>ants y trou-<br />

vaient l'instruction, mais leurs propres maîtres, revêtus des plus<br />

h<strong>au</strong>tes fonctions de l'Etat, étaient des exemples de ce que l'on pou-<br />

vait devenir par la science. C'était en effet dans un but pratique,<br />

pour le recrutement des fonctionnaires, que <strong>Constantin</strong> avait orga-<br />

nisé ces écoles, de même que c'est surtout pour Finslruction des<br />

jeunes fonctionnaires, génér<strong>au</strong>x, gouverneurs, ambassadeurs, qu'il<br />

a fait ré<strong>di</strong>ger ses compilations. Dans l'fjnpire <strong>grec</strong>, les humanités<br />

semblaient in<strong>di</strong>spensables, et en même temps elles semblaient suffi-<br />

santes pour faire des hommes d'Etat. Avec Ménander, on croyait<br />

créer des ambassadeurs, avec Polyen des tacticiens. Il n'y a pas eu<br />

d'Empire dans le monde, sans même excepter l'Empire chinois, où<br />

ces deux qualités de savant et de fonctionnaire aient été plus souvent<br />

réunies. Le caprice de l'Empcroui- d'un ignorant pouvait faire un<br />

(1j Coiit. sur Coiist. l'orpliyr., c. 1 i, |) 446. Coinpai'LT l'oi,Miiisiitioii des Écoles sous<br />

Hantas, Ccdréii., Il, 170-171.<br />

(2)<br />

Coiil. sur C. l'

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