1918 T.34.pdf

27 novembre 1917. —
LOIS, DECRETS. ARRÊTÉS. ETC. il
Réponse
du min. de la guerre à une
question écrite posée par M. Constant Verlot, député [au sujet
du mode d'avancement des interprètes auxiliaires d'arabe].
M, Constant Verlot, député, demande à M. le ministre de la guerre :
1° Quel est le .mode d'avancement des interprètes auxiliaires d'arabe .
2" à quel grade peut prétendre un interprète auxiliaire d'arabe,
définitif, classe 1905, pourvu du brevet d'arabe et du certificat d'apti
tude à l'enseignement de l'arabe, parlant et comprenant le kabyle
(nommé interprète par décision ministérielle en octobre 1915, après exa
men subi à Alger). (Question du 6 novembre 1917.)
Réponse. —
Les interprètes auxiliaires de langue arabe ne forment
pas un corps spécial ayant des règles d'avancement propres. Ce sont
des militaires de toutes armes, du service auxiliaire ou de classes
anciennes, que ieurs connaissances en langue arabe désignent pour
être employés momentanément comme auxiliaires dans les postes où le
service des officiers interprètes de carrière est particulièrement chargé.
Ils sont seulement détachés du corps auquel ils appartiennent. Les
règles d'avancement qui les régissent sont donc celles du corps auquel
ils comptent.
— 27 novembre 1917. Réponse
du min. de la guerre à une
question écrite posée par M. Marins Moutet, député, [au -sujet
de l'affectation aux postes de l'extrême avant des R. A. T. du
Maroc].
M. Marius Moutet, député, demande à M. le ministre de la guerre
pourquoi les R. A. T. du Maroc sont affectés aux postes de l'extrême
avant, en pleines tribus insoumises, alors qu'en France, les hommes des
■classes 1892 et plus anciennes sont retirés dans les services arrière.
(Question du 26 septembre 1917.)
2° réponse.
— Dans
les zones avant du Maroc, les unités territoriales
constituent la garnison fixe des postes. Lorsque, par exception, certains
éléments de. marche sont constitués parmi ces troupes, ils sont composés
d'hommes des plus jeunes classes, volontaires, en général. D'autre part,
un roulement est établi entre les bataillons territoriaux pour occuper
les garnisons de la côte et les postes de l'intérieur.
— 28 novembre 1917. Décret du bey interdisant d'employer
des huiles d'olives comestibles à des usages industriels, tels que
la fabrication, le graissage, etc., l'éclairage excepté (J. O. T.,
Ier
décembre 1917)..
Vu les décrets des 10 mai (1) et 15 octobre 1917 (2)
(1)
Rev. Alg. 1917. 3. 344.
(2) Rev. Alg. 1917. 3. 577.
imposant aux fabrl