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28 TROISIEME PARTIE
Commerce
Ecole coloniale d'apprentissage de Dellys Directeur.
Chimiste colonial.
Laboratoire des finances à Alger (1)
service agricole général, conseillers agricoles et chefs de stations expé
rimentales (qui ont été substitués aux professeurs départementaux et
professeurs spéciaux d'agriculture) ;
— 2° Le directeur et les chimistes
ou préparateurs du laboratoire de chimie agricole et industrielle (subs
titué à la station agronomique d'Alger) ;
— 3° Les fonctionnaires de
l'école d'agriculture de Philippeville (directeur, professeurs, surveil
lants et chefs de pratique).
— Au
lieu d'ouvrir une rubrique spéciale
pour les fonctionnaires de ce dernier établissement, il a paru plus
simple de compléter, de telle sorte qu'elle s'applique aux deux écoles
d'agriculture de la colonie, la rubrique prévue par le décret du 12 mai
1911 et qui ne visait que l'école d'agriculture algérienne de Maison-
Carrée. —
Il a été fait mention, dans cette dernière nomenclature de
l'emploi du directeur, qui avait été omis en 1911, le directeur de l'école
d'agriculture algérienne appartenant à cette date aux cadres métropoli
tains de l'enseignement agricole. —
Enfin, l'emploi de directeur de
l'école coloniale d'apprentissage de Dellys, qui avait été omiè, lui aussi,
dans le décret de 1911, pour le même motif, doit être compris également
parmi ceux dont le titulaire est admis au bénéfice de la retraite sur la
caisse locale de l'Algérie lorsqu'il appartient au cadre colonial. (Délég.
fin., session de mars 1917 ; programme de la session, p. 194.)
(1)
Admission au bénéfice de la retraite sur la caisse locale de l'Algé
rie du chimiste local attaché au laboratoire des finances d'Alger.
Le chimiste en chef du laboratoire des finances d'Alger assure le
service des analyses avec le concours d'un chimiste adjoint et, par
application de l'art. 45 de la loi du 26 novembre 1908, il exerce, en outre.
les fonctions d'essayeur de'
la garantie avec la collaboration d'un aide-
essayeur.
— Les
laboratoires des finances d'Oran et de Philippeville
étant fermés depuis le début des hostilités, les échantillons prélevés en
matière fiscale sur toute l'étendue de la colonie sont centralisés au labo
ratoire d'Alger. Or, le chimiste-adjoint de ce laboratoire ayant été mobi
lisé, la situation ainsi créée pouvait devenir préjudiciable aux Intérêts
du trésor et du commerce honnête ; afin de parer à toute éventualité,
l'administration d chargé, depuis le 1"
janvier 1915, l'aide-essayeur de
la garantie de collaborer aux travaux du laboratoire des finances. —
Cette mesure provisoire ayant donné d'excellents résultats, l'adminis
tration propose de la rendre définitive en titularisant l'alde-essayeur de
la garantie en qualité de chimiste ; il est certain, en effet, que le labo
ratoire des finances d'Alger conservera pendant la guerre l'importance
qu'il a acquise et l'on peut affirmer qu'après la cessation des hostilités
son développement s'accentuera encore. —
La
solution envisagée, qui
a reçu l'adhésion du ministre des finances, répond à un besoin cons
taté ; elle présente de plus un double avantage c'est de favoriser
l'élément algérien et de ne coûter que 1.200 francs, crédit complémen
taire prévu au projet de budget de 1918. Le détachement dans la colonie
d'un chimiste de la métropole eût entraîné, en effet, une dépense de
beaucoup supérieure. —
Il
paraît nécessaire de rendre le nouveau chi-