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clovis - L'Histoire antique des pays et des hommes de la Méditerranée

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Bol<strong>la</strong>ndistes (Acta Sanctorum, t. II <strong>de</strong> février). Le texte original a été r<strong>et</strong>rouvé <strong>de</strong><br />

nos jours par Krusch <strong>et</strong> publié par lui dans Mittheilungen <strong><strong>de</strong>s</strong> Instituts für<br />

œsterreichische Geschichtsforschung, t. XIV. Les principales questions re<strong>la</strong>tives à<br />

c<strong>et</strong> écrit ont été savamment élucidées par Stoeber dans Sitzungsberichte <strong>de</strong>r<br />

phil. hist. C<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>r K. Aka<strong>de</strong>mie <strong>de</strong>r Wissenschaften, Vienne, 1885, <strong>et</strong> par<br />

Krusch en tête du texte publié par lui.<br />

SAINT LÉONARD, solitaire en Limousin. — La vie <strong>de</strong> saint Léonard a été publiée<br />

pour <strong>la</strong> première fois par M. le chanoine Arbellot (Vie <strong>de</strong> saint Léonard, solitaire en<br />

Limousin, Paris, 1863, pp. 277-289) ; elle vient d’être rééditée dans S. R. M., t. III.<br />

C<strong>et</strong> ouvrage, que l’éditeur voudrait faire remonter jusqu’au huitième siècle tout<br />

au moins, ne semble pas antérieur au onzième (Histoire littéraire <strong>de</strong> France, t. VIII).<br />

A c<strong>et</strong>te date, l’évêque Jourdain <strong>de</strong> Limoges ne <strong>la</strong> connaissait pas encore, puisqu’il<br />

<strong>de</strong>mandait à Fulbert <strong>de</strong> Chartres <strong>de</strong> lui procurer une biographie <strong>de</strong> son saint :<br />

Jordanus <strong>et</strong>iam, Lemovicensis episcopus, cui olim suffragium præstiti apud<br />

archiepiscopum Bituricensem, plurima te salute impertiens, rogat suppliciter ut<br />

mittas ei vitam sancti Leonardi, in episcopatu suo quiescentis ut aiunt ; sicubi<br />

reperire poteris, pulchre dicas hoc feneratum esse (Patrol. <strong>la</strong>t., t. CXLI, col. 275,<br />

cité par M. le chanoine Arbellot, o. c., p., 241). Ce passage n’est susceptible que<br />

d’une seule interprétation, celle que lui ont donnée les auteurs <strong>de</strong> l’Histoire<br />

littéraire <strong>de</strong> France, en concluant qu’il n’existait pas <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> saint Léonard à <strong>la</strong><br />

connaissance <strong>de</strong> Jourdain, <strong>et</strong> qu’il désirait ar<strong>de</strong>mment qu’on en découvrît une.<br />

Comment le vénérable éditeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie a-t-il pu traiter d’étrange méprise c<strong>et</strong>te<br />

interprétation <strong>et</strong> écrire : Sans doute, elle (<strong>la</strong> vie <strong>de</strong> saint Léonard) ne se trouvait<br />

pas dans <strong>la</strong> bibliothèque <strong>de</strong> l’évêque <strong>de</strong> Limoges, mais si elle n’eût existé nulle<br />

autre part, Jourdain l’eût-il fait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l’évêque <strong>de</strong> Chartres ? L’erreur est<br />

manifeste. Au surplus, l’ouvrage, conservé dans plusieurs manuscrits du onzième<br />

<strong>et</strong> du douzième siècle, est à peu près entièrement fabuleux, <strong>et</strong> on ne doit rien<br />

croire <strong><strong>de</strong>s</strong> prétendues re<strong>la</strong>tions du saint avec Clovis. M. le chanoine Arbellot<br />

montre lui-même (o. c., pp 259 <strong>et</strong> suivantes) qu’il ne peut pas être question <strong>de</strong> ce<br />

roi, bien qu’il se refuse à reconnaître le caractère légendaire <strong>de</strong> l’épiso<strong>de</strong>.<br />

SAINT MAIXENT (26 juin). — La rédaction primitive <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> ce saint,<br />

connue <strong>et</strong> utilisée par Grégoire <strong>de</strong> Tours, a été remp<strong>la</strong>cée <strong>de</strong> bonne heure par<br />

<strong>de</strong>ux recensions plus mo<strong>de</strong>rnes. La première se trouve dans Mabillon (Acta<br />

Sanctorum O. S. B., t. I), <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> dans les Bol<strong>la</strong>ndistes (Acta Sanctorum, t. V <strong>de</strong><br />

juin). C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière contient <strong><strong>de</strong>s</strong> indices <strong>de</strong> postériorité qui ne perm<strong>et</strong>tent pas <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> faire remonter au <strong>de</strong>là du commencement du septième siècle. L’autre n’est<br />

guère plus ancienne, car elle a en commun avec <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte l’amplification<br />

légendaire qui introduit Clovis lui-même dans l’épiso<strong>de</strong> du soldat pil<strong>la</strong>rd, <strong>et</strong> le fait<br />

tomber aux genoux du saint. Sur <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>rnité <strong>de</strong> ces recensions, voir mon étu<strong>de</strong><br />

sur les Sources <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> Clovis dans Grégoire <strong>de</strong> Tours.<br />

SAINT MELAINE (6 janvier). — Nous possédons actuellement <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> saint<br />

Me<strong>la</strong>ine en trois recensions. L’une se trouve dans les Acta Sanctorum <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Bol<strong>la</strong>ndistes, t. I <strong>de</strong> janvier ; une autre a été publiée par les Bol<strong>la</strong>ndistes dans le<br />

t. I du Catalogus codicum hagiographicorum bililiotheca nationalis Parisiensis, p.<br />

71, <strong>et</strong> en partie dans les Scriptores Rerum Merovingicarum, t. III, <strong>la</strong> troisième<br />

enfin dans le t. II du Catalogus, p. 531.<br />

C’est c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière qui parait aux Bol<strong>la</strong>ndistes mo<strong>de</strong>rnes <strong>la</strong> plus ancienne, tandis<br />

que M. Lippert (Zur Vita Me<strong>la</strong>nii dans Neues Archiv, t. XIV, 1889) <strong>et</strong> M. Krusch (S. R.<br />

M., t. III, p. 370) ont prouvé, d’une manière selon moi irréfutable, que c’est <strong>la</strong><br />

première qui est <strong>la</strong> plus ancienne. Contrairement à Bol<strong>la</strong>ndus, qui regar<strong>de</strong> <strong>la</strong> vie

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