clovis - L'Histoire antique des pays et des hommes de la Méditerranée

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guerres, empruntées aux annalistes du cinquième siècle ; quelques légendes, les unes populaires et les autres ecclésiastiques, et où la part du vrai et du faux était bien difficile à démêler, voilà tout ce que Grégoire de Tours put mettre en œuvre. Il en fit le récit qui est resté jusqu’à nos jours la base de toute l’histoire de Clovis, et qui, malgré ses défectuosités, était pour son temps une œuvre remarquable. Tous ceux qui vinrent après lui se bornèrent à le copier, et n’ajoutèrent à ses renseignements que des fables. L’oubli, d’ailleurs, descendit de bonne heure sur le fondateur de la monarchie : sa gloire vint se fondre dans celle de Charlemagne, qui resta seul en possession de l’attention des masses, et qui apparut bientôt comme le vrai créateur de la monarchie franque. Les noms mêmes de ces héros sont à ce point de vue bien instructifs : Charlemagne est un nom populaire, qui a vécu sur les lèvres de la multitude ; Clovis est un nom archaïque, tiré des vieux parchemins par l’érudition. Si le peuple s’était souvenu de Clovis et l’avait fait vivre dans ses récits, nous l’appellerions Louis. On comprend que les historiens modernes aient été peu encouragés à traiter un sujet si difficile à aborder, et promettant si peu de résultats. L’époque de Clovis était pour eux ce que sont pour les nations anciennes leurs âges héroïques : on redisait ce qu’on avait entendu raconter par la tradition, et, sans prendre la peine d’en contrôler le témoignage, on avait hâte de quitter ces régions ténébreuses. La critique seule y descendait de temps en temps, armée de sa lampe ; mais chaque exploration qu’elle y faisait avait pour résultat de biffer quelques traits de l’histoire traditionnelle, et de diminuer encore le peu d’éléments positifs qu’elle contenait. Dans les tout derniers temps, ce travail de destruction a pris une allure des plus prononcées. En même temps que la critique pénétrante et acérée de Julien Havet réduisait à néant plusieurs documents de la plus haute importance, tels que la lettre du pape Anastase II et le colloque des évêques de Lyon, l’auteur de ce volume, s’appuyant sur les recherches antérieures de Junghans et de Pio Rajna, établissait définitivement le caractère légendaire de tous tes récits relatifs au mariage de Clovis, à sa guerre de Burgondie et à ses luttes avec ses proches. La vérité historique pouvait gagner à ces constatations, mais la vie de Clovis devenait de plus en plus difficile à écrire. Fallait-il cependant renoncer à l’entreprise, et le quatorzième centenaire du baptême de Reims devait-il s’écouler sans qu’on essayât de déterminer la place que ce grand événement occupe dans l’histoire de la France et du monde ? Je n’ai pu me décider à répondre à cette question autrement que par la publication de ce livre. Il m’a paru que je pouvais, sans témérité, me risquer à traiter un sujet auquel j’ai été ramené à plusieurs reprises au cours de vingt ans d’études historiques, et auquel j’ai consacré une bonne partie de mes travaux antérieurs. Je ne parlerai pas du plan de mon livre : le lecteur me jugera d’après ce que j’ai fait, et non d’après ce que j’ai voulu faire. Il me suffira de dire que, comme on s’en apercevra aisément, cet ouvrage est écrit pour le grand public, et non pour un petit cénacle d’érudits. J’en aurais doublé le volume si j’avais voulu discuter tous les problèmes que je rencontrais en route, et citer toutes les autorités sur lesquelles je m’appuie. Bien que j’aie lu tout ce qui se rapporte à mon sujet, et que j’aie même compulsé les œuvres des érudits des trois derniers siècles, j’ai pensé qu’on me saurait gré de mettre enfin à la portée des lecteurs instruits les résultats positifs de la science, plutôt que de résumer les discussions des savants. On trouvera d’ailleurs, dans l’Appendice, un aperçu critique de tous mes documents, qui me dispensera de multiplier les notes au bas des pages.
Le travail de la critique n’est que l’élément négatif de l’histoire. Je le sais, et j’ai essayé plus d’une fois de suppléer à l’insuffisance de mes documents par l’effort intense de l’esprit pour arriver à l’intuition du passé. Je puis dire que j’ai vécu avec mon héros, et sans doute, si je l’avais montré tel que je l’ai vu, ce livre pourrait se présenter avec plus d’assurance devant le public. Arlon, le 30 septembre 1895.
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souvenir de ses premières années
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du Rhin en étaient pourvues ? Il f
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tour saisi par la main invisible de
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légendes formé autour de son nom
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multitude de paroisses urbaines et
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d’authenticité. Le diocèse de B
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Frédégaire va plus loin : il déc
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à le déposer. Il est vrai que la
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l’empereur Majorien, qu’un écr
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Eparpillés dans la vallée de la C
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en arrière d’Aétius, les évêq
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formules de l’horreur ? Ce fut, d
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IV. — CHILDÉRIC. Les ténèbres
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un plus vaillant qui demeurât outr
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trahi par une époque incapable de
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s’ébranler sous leur roi Euchari
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dont sa ville avait été le théâ
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suppliante, le roi ne put lui dispu
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habitants de la Gaule accueillirent
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suprêmes biens de la vie sociale,
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flatter, après la défaite, de ren
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date. Dans une des églises qu’il
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l’heure, à quoi se bornent nos i
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Le pays situé au nord de la Seine
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emplirent la mission de l’État,
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econnaît aux ornements romains qu
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était un poste des plus précieux
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d’intelligents collaborateurs, a
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descendant de Clodion, partant un p
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admis plus tard à partager l’hé
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sera adressée aux pasteurs de l’
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la mère d’un enfant admis dans s
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qui le saluaient comme une de leurs
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points cardinaux, le cimetière sil
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du siècle futur. Et, dans son dés
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Mein et du Neckar, qui étaient le
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la poursuite des fugitifs. Le gros
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C’est là aussi, selon toute appa
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il n’est pas interdit de croire q
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témoigner sa reconnaissance au sai
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années du cinquième siècle, sain
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le confesseur, incline humblement l
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ayon de la vérité est venu illumi
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tristesse. Croyez-le bien, le Roi d
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l’Église sans que son âme vibre
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Selon toute apparence donc, les cho
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deux ne fût obligé poser le pied
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II. — CLOVIS ATTENDU EN AQUITAINE
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consistent à passer en revue son t
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Les souffrances de l’Auvergne n
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défenseurs étaient hautains et ar
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l’ennemi, qui profite du sommeil
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Ces rigueurs n’avaient toutefois
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Ce ne fut pas tout. Allant plus loi
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prisonniers francs de Gondebaud. En
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militaires, qui menaçaient de romp
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Clovis avait prescrit un respect ab
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La chute d’Alaric fut pour l’ar
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A Toulouse, les conquérants se par
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Burgondie1. Il n’y paraît pas av
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légende ajoute que le roi, sur le
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des insignes était entourée d’u
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de même cette fois. Tous les Aquit
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décidément avoir pris fin ; à to
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avait attaché une lettre. Celle-ci
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Rattachés à l’Italie, les Prove
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l’immunité dont ils jouissaient,
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du monde. Là était le résultat c
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fleuve avaient concentré leurs con
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amifié de la manière qu’on vien
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VI. — LE CONCILE D’ORLÉANS. Co
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Seulement, le concile d’Orléans
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Du reste, le premier concile nation
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VII. — CLOVIS ET L’ÉGLISE. Il
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combien d’autres occurrences elle
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— Donnez-moi seulement, reprit le
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connaissance du roi dans des circon
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indique que la tradition remonte à
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L’armée acclama ces paroles, et
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Flavigny1 sont inconnus, et pour ce
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Ces paroles sont graves, et ce sera
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d’un de ses plus fervents admirat
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d’or, garnie de pierres précieus
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frénétiques des descendants de Cl
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l’Histoire de Clovis d’après F
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codicum hagiographicorum... bibliot
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part le Vita ne parle de saint Epta
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érudit à ma connaissance, M. L. L
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Acta Sanctorum, t. III de mai, p. 5
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Bollandistes (Acta Sanctorum, t. II
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SAINT SACERDOS DE LIMOGES (5 mai).
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Tout porte à croire que la premiè
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II. — LA CONTROVERSE SUR LE BAPT
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que la version de Grégoire a embel
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Clovis, qui semble placer à Tours
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quel endroit il a dû être logé p
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été rétablie peu d’années ava
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Nous devons avouer toutefois qu’a
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Remarquons en passant que si Gomber
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partem eminenti structura distendeb
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