22.06.2013 Views

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

[P0] [x]<br />

FIG. 3.32 – Représentation de <strong>la</strong> combinaison avec dépendance<br />

[P0] [x]<br />

R2<br />

FIG. 3.33 – Convention d’annotation des re<strong>la</strong>tions<br />

[x] S1 [P0] R2<br />

attribution<br />

y <br />

FIG. 3.34 – Représentation de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion attributive<br />

indiquant son type sur <strong>la</strong> ligne qui <strong>la</strong> représente; par exemple, c’est <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion R2 qui<br />

est représentée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> figure 3.33.<br />

Toutes les re<strong>la</strong>tions présentées ci-dessus ont deux particu<strong>la</strong>rités: 1/ elles sont directes;<br />

2/ elles impliquent toujours le prédicat. Si une re<strong>la</strong>tion est médiate (elle ne porte<br />

pas sur le prédicat, mais a besoin de sa présence pour s’établir), elle est représentée<br />

par un trait discontinu (figure 3.34).<br />

3.4.3 Construction du prédicat<br />

Le prédicat, tout comme les arguments (→3.4.4), est parfois une unité complexe dont<br />

il faut analyser <strong>la</strong> structure. Il sera ici question des temps «composés» <strong>et</strong> de <strong>la</strong> position<br />

adoptée à leur égard.<br />

3.4.3.1 Problème des temps «composés»<br />

Traditionnellement, les grammairiens de l’ancien français opposent les formes verbales<br />

«simples» aux formes verbales «composées», construites à l’aide des verbes<br />

estre ou avoir (qui servent d’«auxiliaires») <strong>et</strong> du lexème verbal fléchi au participe<br />

passé (l’auxilié). Sous certaines conditions, les catégories verbales doivent donc être<br />

exprimées par des moyens analytiques. De <strong>la</strong> même manière, <strong>la</strong> diathèse passive, qui<br />

consiste en un changement d’orientation (voir p. 87), est également formée à l’aide de<br />

l’auxiliaire estre. Les exemples abondent:<br />

«nos avons don<strong>et</strong> Warnier [. . .] une mason» (Document 1252–03–01b, 3).<br />

«[. . .] Johans [. . .] ki astoit venuz a ses jors aprés <strong>la</strong> mort [3] de son pere, vient par devant moi<br />

[. . .]» (Document 1270–11–26, 2).<br />

«[. . .] ensi com ilh est contenut plus esc<strong>la</strong>iriement en [43] l<strong>et</strong>tres nostre frere ki de ce sunt<br />

faites.» (Document 1265–05a, 42).<br />

La question qui se pose est celle du statut à accorder à l’auxilié: est-il un argument<br />

de l’auxiliaire (lequel est assimilé au prédicat <strong>dans</strong> ce cas) <strong>et</strong> possède-t-il son<br />

propre schéma argumental? ou est-il au contraire indissociable de l’auxiliaire (les deux<br />

104

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!