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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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échelle logarithmique, 39 correspond à <strong>la</strong> probabilité 40 qu’une modalité de MM attire<br />

(première figure) ou repousse (seconde figure) non significativement le marquage<br />

initial (non-rej<strong>et</strong> de l’hypothèse H0). Le rapport exact des quantités de constructions<br />

marquées est reporté sur l’axe vertical de droite. C<strong>et</strong>te proportion donne une idée de <strong>la</strong><br />

régu<strong>la</strong>rité du marquage. La couleur du fond du graphique aide à identifier les paliers<br />

de significativité: le fond b<strong>la</strong>nc correspond à un rej<strong>et</strong> de l’hypothèse nulle une fois que<br />

<strong>la</strong> correction de Šidàk a été appliquée à un seuil de 5%; le fond gris c<strong>la</strong>ir correspond<br />

à une H0 qui ne serait pas rej<strong>et</strong>ée avec c<strong>et</strong>te correction, mais qui le serait <strong>dans</strong> le cas<br />

d’un test unique (toujours un seuil de 5%); le fond gris foncé indique que H0 ne peut<br />

être rej<strong>et</strong>ée selon aucun de ces critères.<br />

Par exemple, <strong>la</strong> première ligne figurant en haut du tableau des attractions concerne<br />

les constituants de type 1,0,C6,0,0, c’est-à-dire les C6 non re<strong>la</strong>tés de nature non propositionnelle<br />

situés au début de <strong>la</strong> phrase. La probabilité qu’il n’y ait pas attraction (H0)<br />

est infime <strong>et</strong> se trouve <strong>la</strong>rgement en-dessous du seuil corrigé le plus bas. Pour c<strong>et</strong>te raison,<br />

le point correspondant à 1,0,C6,0,0 est situé très haut <strong>dans</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> portion b<strong>la</strong>nche<br />

du graphique. Les effectifs reportés <strong>dans</strong> <strong>la</strong> marge de gauche correspondent aux dépouillements<br />

<strong>et</strong> révèlent qu’une très <strong>la</strong>rge proportion des constituants sont marqués.<br />

On peut également voir que 1,0,S1,0,0 apparaît juste en dessous, avec une probabilité<br />

supérieure, mais demeurant extrêmement significative.<br />

Au fur <strong>et</strong> à mesure que l’on descend <strong>dans</strong> le graphique, <strong>la</strong> probabilité de H0 augmente,<br />

jusqu’à franchir le seuil critique au-delà duquel les points figurent <strong>dans</strong> <strong>la</strong> zone<br />

grisée. Les coordonnants (0,0,Co,0,0) s’y trouvent, mais <strong>dans</strong> <strong>la</strong> partie <strong>la</strong> plus c<strong>la</strong>ire.<br />

Ce<strong>la</strong> signifie que si nous n’avions effectué qu’un seul test opposant les coordonnants<br />

aux autres constituants, le résultat aurait permis de rej<strong>et</strong>er l’hypothèse nulle. Néanmoins,<br />

nous avons dû effectuer de nombreuxχ 2 <strong>et</strong> il est plus prudent de ne pas accepter<br />

que l’attraction entre PPD.1 <strong>et</strong> 0,0,Co,0,0 est significative. Quant aux 0,1,C5,pers,1<br />

(propositions de mode personnel re<strong>la</strong>tées à fonction de circonstant se trouvant en fin<br />

de phrase), elles apparaissent <strong>dans</strong> <strong>la</strong> partie <strong>la</strong> plus foncée, ce qui veut dire que <strong>la</strong><br />

probabilité du test est trop élevée pour qu’on juge l’attraction significative.<br />

Combiner les tris croisés successifs <strong>et</strong> les comparer sous <strong>la</strong> forme de graphique<br />

m<strong>et</strong> ainsi c<strong>la</strong>irement en évidence les constituants qui se distinguent des autres, que ce<br />

soit du point de vue des attractions ou de celui des répulsions. Pareilles visualisations<br />

rendent simultanément accessibles plusieurs types d’informations: ils nous informent<br />

certes sur <strong>la</strong> significativité des écarts, mais également sur leur régu<strong>la</strong>rité.<br />

L’observation attentive du détail des modalités de MM m<strong>et</strong> en lumière des tendances<br />

qui les dépassent. On peut parfois observer qu’il existe un comportement solidaire<br />

de différents types de constituants, qui partagent une position, une fonction ou<br />

une nature simi<strong>la</strong>ires. Les graphiques ne sont cependant pas construits pour m<strong>et</strong>tre<br />

39 Il s’agit, plus précisément, d’un logarithme décimal. Le logarithme décimal d’un nombre est<br />

<strong>la</strong> puissance à <strong>la</strong>quelle il faut élever 10 pour obtenir ce nombre. Soit, par exemple,<br />

log10(100)=2,log10(0.10)=−1,<strong>et</strong>c. (5.6)<br />

Appliqué à un axe, ce type d’échelle perm<strong>et</strong> de réduire <strong>la</strong> distance entre les paliers de significativité:<br />

il y a <strong>la</strong> même distance entre 0.1 <strong>et</strong> 0.01 qu’entre 0.01 <strong>et</strong> 0.001, puisque les<br />

logarithmes de 0.1, 0.01 <strong>et</strong> 0.001 sont−1,−2 <strong>et</strong>−3.<br />

40 Nous avons fixé le p<strong>la</strong>ncher des probabilités à 1e−300.<br />

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