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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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plus <strong>la</strong> force du contraste <strong>dans</strong> lequel il est impliqué est grande. Par exemple, les actants<br />

<strong>et</strong> les circonstants ponctués à <strong>la</strong> finale ont une coordonnée négative très basse<br />

<strong>et</strong> s’opposent ainsi fortement à tous les autres points. Notons que le signe de <strong>la</strong> coordonnée<br />

n’a pas d’autre valeur que celle de marquer une opposition: si l’on multipliait<br />

toutes les coordonnées par−1, l’axe serait interprété de manière simi<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> mènerait<br />

aux mêmes conclusions.<br />

La deuxième colonne du tableau 7.3, CT, donne <strong>la</strong> contribution (Lebart <strong>et</strong> al. 1998,<br />

94–95) du point à <strong>la</strong> construction du facteur. La somme des contributions des points<br />

vaut 1 pour chaque axe. Plus <strong>la</strong> contribution d’un point est élevée, plus il est important<br />

<strong>dans</strong> le contraste inhérent au facteur. Ainsi, <strong>la</strong> contribution du point-ligne représentant<br />

les circonstants attirant <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> finale est plus élevée que celle du point de<br />

l’énoncé.<br />

Du fait que les facteurs simplifient <strong>la</strong> grande table de contingence, <strong>la</strong> position<br />

des points sur les axes n’est qu’une approximation. La qualité de celle-ci est donnée<br />

par une mesure nommée cosinus carré (Lebart <strong>et</strong> al. 1998, 95–97), reportée <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />

troisième colonne (CS) du tableau. Plus <strong>la</strong> valeur absolue du nombre figurant <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />

colonne des cosinus carrés est proche de l’unité, plus <strong>la</strong> coordonnée calculée est fiable;<br />

un cosinus carré n’est jamais négatif (puisqu’il est le carré d’un cosinus) <strong>et</strong> le signe<br />

qui précède <strong>la</strong> valeur reportée <strong>dans</strong> le tableau correspond à celui de <strong>la</strong> coordonnée. Le<br />

point-ligne des circonstants attirant <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> finale est plutôt bien représenté sur<br />

c<strong>et</strong> axe, alors que celui des circonstants attirant <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> initiale l’est très mal.<br />

En conséquence, l’interprétation du facteur doit ignorer les points de faible cosinus<br />

carré. Il n’existe pas de règle mathématique fixant une limite à <strong>la</strong> qualité des points à<br />

considérer (Lebart <strong>et</strong> al. 1998, 97).<br />

7.2.2 Représentation bidimensionnelle<br />

Chaque facteur équivaut donc à un axe sur lequel sont positionnés des points plus ou<br />

moins bien représentés. La combinaison des coordonnées données par tous les axes<br />

obtenus par décomposition en valeurs propres perm<strong>et</strong> de dessiner un espace à k dimensions,<br />

où k est le nombre d’axes. Dans c<strong>et</strong> espace, <strong>la</strong> projection géométrique du tableau<br />

de contingence est parfaite (<strong>la</strong> somme des cosinus carrés d’un point vaut 1): chaque<br />

facteur corrige l’approximation fournie par le(s) précédent(s) jusqu’à ce qu’aucune<br />

correction supplémentaire ne soit possible (Cibois 2000, 27–34). Malheureusement,<br />

l’être humain est incapable d’appréhender efficacement plus de deux dimensions –<br />

trois dimensions constituant naturellement un maximum. Les représentations tridimensionnelles<br />

ne sont pas facilement interprétables, parce que l’observateur est obligé<br />

de choisir un point de vue pour observer l’espace, ce qui élimine automatiquement <strong>la</strong><br />

troisième dimension. C’est pourquoi on construit une visualisation p<strong>la</strong>naire du tableau<br />

de contingence en prenant en considération les deux premiers axes de l’espace calculé.<br />

Ce p<strong>la</strong>n représente <strong>la</strong> partie de l’inertie équiva<strong>la</strong>nt à <strong>la</strong> somme des contributions des<br />

vecteurs impliqués <strong>dans</strong> sa construction. Bien que réducteur, un p<strong>la</strong>n formé par les<br />

deux premiers axes d’une AFC correspond souvent à une grande partie de l’inertie du<br />

tableau – Il dépasse généralement 90% de c<strong>et</strong>te dernière.<br />

Pour dessiner ce p<strong>la</strong>n, nous avons donc besoin de deux axes fournissant les coordonnées<br />

des points-colonnes du tableau 7.4 (<strong>la</strong> colonne R indique pour chaque point<br />

<strong>la</strong> proportion de qualité de représentation dont les axes précédents ne rendent pas<br />

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