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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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«bon plege furent doneit de par mon saingnor Gerar de Hermees: sires Ustaces li Frans Hons<br />

de Holeingnule, li sires Wilhe-[11]-ames d’Awans, mes sires Wilheames de Waruez, chevalier<br />

[. . .]» (Document 1263–03–31, 10).<br />

Pour chacun de ces exemples, les segments soulignés font partie du même constituant,<br />

qui commute avec une des formes du pronom.<br />

3.4.7.6 Hors système<br />

On doit considérer comme hors système les constituants qui sont, par un mécanisme<br />

linguistique général, employés en mention, ainsi que les constructions rédigées en<br />

<strong>la</strong>tin.<br />

a. Autonymes. Les emplois en mention sont très limités. Nous nous bornons à relever:<br />

« La subscripton de C<strong>la</strong>rin nos aprovons» (Document 1272–07–08, 18).<br />

«le pais ki est faite entre le glize <strong>et</strong> mon [5] segnor Ernol, de que il est fais escris qui ensi<br />

encommence : Jo, Ernos» (Document 1237–10–12, 4).<br />

Peut-être faut-il rapprocher <strong>la</strong> deuxième partie du S1 <strong>dans</strong> <strong>la</strong> construction c’est a<br />

savoir de ces constituants en mention. Il ne s’agirait pas à proprement parler d’emploi<br />

autonymique, mais d’une forme de blocage de <strong>la</strong> structure morphosyntaxique. Ce<strong>la</strong><br />

expliquerait que <strong>la</strong> spécification du constituant ne soit pas toujours en accord avec sa<br />

fonction de S1. Par exemple, il peut être re<strong>la</strong>té<br />

«<strong>et</strong> ces vi muis assenat ilh a_prendre [. . .]; c’est a savoir: a une pieche de terre [12] ki gist<br />

en Fav<strong>et</strong>us, dont ilh est v jornaz, pou plus u pou moins, <strong>et</strong> sor le cortilh <strong>la</strong> repiecie [. . .]»<br />

(Document 1271–08–16, 10).<br />

ou, au contraire, être sous-spécifié<br />

«[. . .] a_savoir sont: Renel li Forberes de Spees, Gyles de [9] Graz [<strong>et</strong>c.]» (Document<br />

1283–02–21, 8).<br />

voire empêcher l’accord du prédicat:<br />

«[. . .] a_savoir est : Martin de Rens, Us-[10]-sur de Sain Lambier [<strong>et</strong>c.]» (Document<br />

1276–06–10b, 9).<br />

b. Latin. Le <strong>la</strong>tin ne se rencontre pratiquement que <strong>dans</strong> des contextes particuliers correspondant<br />

aux endroits de <strong>la</strong> structure du texte qui perm<strong>et</strong>tent l’actualisation d’énoncés<br />

non phrastiques (→3.4.1.2 b): comme invocation initiale ou comme signature,<br />

«In nomine Patris <strong>et</strong> Filii <strong>et</strong> Spiritus Sancti, Amen.» (Document 1247–06, 1).<br />

«Magister A<strong>la</strong>rdus Pilés per homines.» (Document 1285–07–21, 15).<br />

Ces énoncés ne sont pas non plus construits autour d’un prédicat. On s’est refusé<br />

à en faire plus qu’une analyse en surface, limitée à une simple hiérarchisation de<br />

re<strong>la</strong>tions minimales. Le système <strong>la</strong>tin est suffisamment différent du système français<br />

pour nécessiter une analyse qui lui serait propre.<br />

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