22.06.2013 Views

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

points. 6 Si l’angle est aigu, il y a attraction entre les points (<strong>et</strong> donc entre les modalités<br />

correspondantes). Si l’angle est obtus, il y a répulsion. Un angle droit représente<br />

l’indépendance.<br />

Par exemple, le point-colonne C5 F <strong>et</strong> le point-ligne du ponctogramme ‹› dessinent<br />

un angle obtus dont le somm<strong>et</strong> est l’origine des deux axes. Il y a donc répulsion<br />

entre les circonstants attirant <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> finale <strong>et</strong> le ponctogramme ‹›. Par contre,<br />

le point-ligne du ponctogramme ‹/› dessinerait un angle aigu avec l’origine <strong>et</strong> le pointcolonne<br />

C5 F; pareille configuration indique une attraction entre les modalités.<br />

En suivant ces principes, le p<strong>la</strong>n livre principalement les informations suivantes:<br />

1. l’attraction <strong>la</strong> plus forte est sans conteste celle qui lie les actants ponctués à <strong>la</strong><br />

finale au ‹· › <strong>et</strong> au ‹›;<br />

2. les C5 ponctués à <strong>la</strong> finale ressemblent à ces actants par leur attraction de ‹· ›, mais<br />

s’en distinguent par une attraction singulière envers ‹/› <strong>et</strong> ‹· /›;<br />

3. bien que peu éloignés du centre en raison de leur association avec ‹·›, les énoncés<br />

se rapprochent des actants ponctués à <strong>la</strong> finale par leur attraction envers le ponctogramme<br />

‹›.<br />

’<br />

Comme le montre <strong>la</strong> dernière colonne des données numériques (colonne R qui<br />

contient <strong>la</strong> part d’information négligée pour chaque point), un nombre important de<br />

ponctogrammes restent non expliqués par les deux premiers axes. De même, l’environnement<br />

constitué par <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> initiale des actants <strong>et</strong> l’absence d’environnement<br />

spécifique est mal représenté. Normalement, si les données en valent <strong>la</strong> peine, on<br />

complète l’analyse fournie par les deux premiers axes en examinant successivement<br />

tous les axes suivants. Néanmoins, on gagnerait certainement en c<strong>la</strong>rté en supprimant<br />

du traitement tous les ponctogrammes dont l’effectif est très faible. Ce<strong>la</strong> perm<strong>et</strong>trait<br />

certainement au point-ligne correspondant à ‹··› de se trouver représenté efficacement.<br />

Il y a donc tout intérêt à réfléchir à <strong>la</strong> manière de réduire le tableau.<br />

7.2.4 Réduction du tableau de contingence<br />

Bien que l’AFC perm<strong>et</strong>te de se servir d’effectifs très p<strong>et</strong>its, c<strong>et</strong>te capacité peut poser<br />

problème:<br />

«L’analyse factorielle des correspondances [. . .] pondère les p<strong>et</strong>its effectifs <strong>et</strong> les prend ainsi<br />

en compte: c’est même là une de ses qualités reconnues. Cependant, c<strong>et</strong>te qualité peut se<br />

transformer en piège. Il suffit pour ce<strong>la</strong> que quelques modalités soient prises en même temps<br />

par un tout p<strong>et</strong>it nombre d’individus <strong>et</strong> qu’ainsi ce regroupement apparaisse <strong>dans</strong> le premier<br />

facteur d’analyse.» (Cibois 1997, 309).<br />

À ce problème, auquel Philippe Cibois donne le nom d’eff<strong>et</strong> de distinction, il faut<br />

ajouter le fait que <strong>la</strong> table de contingence ne tient absolument pas compte de <strong>la</strong> répartition<br />

entre les documents. Il est dès lors possible que certaines tendances observées<br />

soient caractéristiques d’un p<strong>et</strong>it nombre de chartes particulières.<br />

Il est donc utile d’inspecter préa<strong>la</strong>blement les modalités de faible effectif <strong>et</strong> de<br />

modifier le tableau de contingence en r<strong>et</strong>irant celles d’entre elles qui seraient, d’une<br />

6 Voir Cibois 2000, 16–17.<br />

’<br />

341

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!