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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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0 1<br />

A4 0 0 0<br />

C5 0 3 3<br />

C6 0 0 0<br />

Co 0 0 0<br />

P0 1 1 2<br />

R2 1 0 1<br />

R3 0 0 0<br />

S1 1 0 1<br />

3 4 7<br />

TAB. 5.12 – Exemple de tableau de contingence<br />

découvertes par une conclusion prudente, qui m<strong>et</strong>tra en lumière les acquis aussi bien<br />

que les défauts de <strong>la</strong> démarche (→5.2.3).<br />

5.2.1 Guide de lecture<br />

C<strong>et</strong>te section commence par une présentation de ce qu’est une table de contingence<br />

(→5.2.1.1), puis aborde les différents procédés statistiques couramment employés<br />

pour tester l’hypothèse nulle sur ces tabu<strong>la</strong>tions (→5.2.1.2 à→5.2.1.5). D’autres procédés<br />

seront expliqués plus loin, au moment où nous en ferons usage pour <strong>la</strong> première<br />

fois.<br />

5.2.1.1 Tableau de contingence<br />

Si nous croisons MF au niveau argumental (huit modalités) <strong>et</strong> PPD (deux modalités),<br />

nous obtenons un tableau à double entrée de seize cases, qui montre combien d’individus<br />

possèdent une modalité de PPD (colonnes) pour chaque modalité de MF (lignes).<br />

Ce genre de tableau est appelé tableau de contingence. Pour le p<strong>et</strong>it exemple ci-dessus,<br />

on obtient <strong>la</strong> table 5.12. 13 Les totaux portés en marge (en italiques) correspondent aux<br />

effectifs des tris à p<strong>la</strong>t pour chaque variable. Le total de l’ensemble du tableau (soit 7,<br />

<strong>dans</strong> le coin inférieur droit) équivaut à l’effectif de l’échantillon étudié. On voit que<br />

trois C5 sont marqués par un ponctogramme initial, qu’un P0 est <strong>dans</strong> le même cas,<br />

<strong>et</strong>c.<br />

Les effectifs de ce premier tableau sont cependant trop faibles pour qu’on puisse<br />

l’exploiter (→5.2.1.2). En dépouil<strong>la</strong>nt tout le corpus (table 5.13, à gauche), nous obtenons<br />

suffisamment de données pour procéder à une analyse statistique <strong>et</strong> évaluer<br />

<strong>la</strong> pertinence de <strong>la</strong> répartition (table 5.13, à droite). La lecture intuitive du tableau<br />

de gauche (ou des fréquences re<strong>la</strong>tives correspondantes) n’est pas recommandée <strong>et</strong> il<br />

serait imprudent d’en tirer quelque conclusion que ce soit.<br />

5.2.1.2 Test duχ 2 («chi-carré»)<br />

Pour interpréter ce genre de tableau, il est courant d’effectuer un test statistique c<strong>la</strong>ssique,<br />

nommé test duχ 2 (voir les résultats <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ligne sous les deux tableaux).<br />

13 L’exemple est cité quand nous expliquons comment nous avons réduit les données (→5.0.2).<br />

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