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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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Aucun Actant F Actant D C5 F C5 D Coord. Énoncé<br />

– 1 0 0 0 0 0 2 3<br />

; 0 0 0 0 0 0 7 7<br />

: 1 0 0 0 0 0 1 2<br />

· / 25 0 0 15 3 8 4 55<br />

· 42 44 0 48 7 16 7 164<br />

/ 227 12 9 108 37 272 109 774<br />

// 4 0 0 1 0 1 0 6<br />

· 961 82 14 162 106 1765 1165 4255<br />

·/ 0 0 0 0 0 1 0 1<br />

·· 70 9 0 3 0 15 8 105<br />

·· 0 0 0 0 0 0 1 1<br />

0 0 0 0 0 11 23 34<br />

1331 147 23 337 153 2089 1327 5407<br />

’<br />

TAB. 7.2 – Tri croisé environnement×forme du ponctogramme<br />

dances. La tabu<strong>la</strong>tion de <strong>la</strong> variable décrivant <strong>la</strong> forme avec celle décrivant l’environnement<br />

produit <strong>la</strong> table de contingence 7.2. Devant un tel tableau, il est difficile<br />

d’avoir une idée d’ensemble de <strong>la</strong> manière dont les lignes <strong>et</strong> les colonnes sont effectivement<br />

associées. Un test sur l’ensemble n’est pas possible, étant donné l’importante<br />

quantité de cases présentant un effectif très faible, voire nul. 1 Il n’est pas non plus<br />

envisageable de comparer entre elles toutes les cellules: on aboutirait à un ensemble<br />

inexploitable – parce que trop <strong>la</strong>rge – de tests dépendant les uns des autres. Tout ce<br />

qu’on peut déjà remarquer est que certains signes, très rares, ne sont attestés que <strong>dans</strong><br />

des environnements très limités, alors que le signe ‹·› est toujours le plus fréquent,<br />

quel que soit l’environnement <strong>dans</strong> lequel on le rencontre.<br />

Nous devons donc nous servir d’une technique qui nous perm<strong>et</strong>te d’y voir plus<br />

c<strong>la</strong>ir <strong>dans</strong> c<strong>et</strong>te grande table de contingence.<br />

7.2 Analyse factorielle des données<br />

Dans le monde francophone, 2 on utilise couramment l’analyse factorielle des correspondances<br />

(AFC) pour analyser de grands tableaux de contingence. L’AFC fait partie<br />

de <strong>la</strong> famille des statistiques exploratoires. Ces dernières s’opposent aux statistiques<br />

inférentielles, dont relèvent tous les tests que nous avons employés jusqu’ici. En eff<strong>et</strong>,<br />

elles visent à donner un aperçu général de <strong>la</strong> structure des données, non à calculer des<br />

probabilités.<br />

Pour faciliter <strong>la</strong> lecture de grandes tables de contingence, l’AFC les divise en une<br />

série de tables unidimensionnelles simples (→7.2.1). Ces tables simples sont ensuite<br />

combinées en une représentation graphique bi– ou tridimensionnelle (→7.2.2) qui peut<br />

être interprétée (→7.2.3).<br />

1 Voir <strong>la</strong> colonne des totaux <strong>dans</strong> le tableau de contingence 7.2.<br />

2 Les méthodes factorielles n’ont pas conquis aussi aisément les statisticiens anglo-saxons<br />

(M<strong>et</strong>er <strong>et</strong> al. 1994); en témoigne le volumineux Méthodes statistiques en sciences humaines<br />

de David C. Howell (1998), qui ne mentionne pas c<strong>et</strong>te technique <strong>dans</strong> le panorama qu’il<br />

dresse.<br />

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