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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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0 1<br />

0,0,C6,0,0 132 10 142<br />

autres 8523 2665 11188<br />

8655 2675 11330<br />

χ 2 = 20.97, ddl=1, p= 4.68e−06 ★★★<br />

0 1<br />

5.1 -16.51<br />

-0.06 0.21<br />

θ 4.13<br />

Après ajustement de Šidàk pour 43 comparaisons: ★★★ (seuils: 0.00119, 0.000234, 2.33e-05)<br />

TAB. 5.28 – Exemple de décomposition de <strong>la</strong> table de contingence MM<br />

× PPD: 0,0,C6,0,0<br />

5.3.1.3 Décomposition des écarts<br />

Pour appréhender <strong>la</strong> manière dont les différentes modalités de c<strong>et</strong>te nouvelle variable<br />

morphosyntaxique <strong>et</strong> positionnelle attirent ou repoussent <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong>, il suffit d’effectuer<br />

un test pour chaque ligne des quatorze tableaux de contingence croisant MM<br />

avec PPD <strong>et</strong> PPF – sept modalités de MI <strong>et</strong> deux variables de <strong>ponctuation</strong>. Ces tests<br />

sont basés sur des tables 2×2, réduisant les modalités de MM à celle de <strong>la</strong> ligne intéressée<br />

<strong>et</strong> à une valeur nommée autres, reprenant les effectifs de toutes les autres<br />

modalités. De c<strong>et</strong>te manière, les constituants 0,0,S1,0,0, par exemple, sont opposés à<br />

toutes les autres constructions – <strong>et</strong> l’on peut faire de même avec chaque modalité de<br />

MM. L’hypothèse nulle de chaque test serait que le type de constituant focalisé n’attire<br />

ni ne rej<strong>et</strong>te de manière particulièrement significative <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> (initiale ou<br />

finale, en fonction de <strong>la</strong> variable croisée avec MM).<br />

Si l’on prend comme exemple l’interaction des constituants 0,0,C6,0,0 <strong>et</strong> de PPD<br />

au niveau de <strong>la</strong> phrase, on obtient <strong>la</strong> table 5.28, qui est une table 2×2. Le tri croisé<br />

nous invite à rej<strong>et</strong>er l’hypothèse nulle <strong>et</strong> à adm<strong>et</strong>tre que ces constituants rej<strong>et</strong>tent significativement<br />

PPD. Les constructions attestées moins de dix fois (qui mènent obligatoirement<br />

à des valeurs attendues inférieures à 5;→5.2.1.2) n’ont pas été examinées de<br />

<strong>la</strong> sorte, mais leur effectif a toujours été pris en compte <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ligne autres. D’autre<br />

part, nous avons ajouté une ligne supplémentaire à <strong>la</strong> suite du tableau, ce qui mérite<br />

un commentaire. Le fait de pratiquer ces deux comparaisons de manière indépendante<br />

mène en eff<strong>et</strong> au problème des comparaisons multiples, bien connu des statisticiens.<br />

Opérer de multiples tests <strong>et</strong> combiner leur résultat augmente <strong>la</strong> probabilité de comm<strong>et</strong>tre<br />

une erreur de <strong>la</strong> première espèce en fonction du nombre de tests <strong>et</strong> du seuil<br />

de tolérance r<strong>et</strong>enu. 34 Pour pallier ce problème, il est courant de corriger le seuilαà<br />

l’aide de l’ajustement nommé ajustement de Šidàk. C<strong>et</strong>te correction tient compte du<br />

nombre de comparaisons effectuées. 35 Il reste néanmoins intéressant de conserver les<br />

34 La formule donnant <strong>la</strong> probabilité de comm<strong>et</strong>tre au moins une fois une erreur de <strong>la</strong> première<br />

espèce est (cf. Upton/Cook 2006, 286):<br />

1−(1−α) c<br />

Soit 0.14 avecα=0.05 <strong>et</strong> seulement trois comparaisons.<br />

35 Le seuil corrigé est ainsi:<br />

1−(1−α) 1/c<br />

(5.4)<br />

(5.5)<br />

Voir par exemple Abdi 2007 pour une présentation générale. C<strong>et</strong> ajustement est universel,<br />

puisqu’il est basé sur l’inégalité de Bonferroni, «qui stipule que <strong>la</strong> probabilité d’occurrence<br />

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