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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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leaux synoptiques proposés (→6.2.1). Nous serons alors en mesure de repérer les<br />

tendances, auxquelles nous donnerons le nom de ruptures, qui méritent un traitement<br />

approfondi (→6.2.2).<br />

6.2.1 Révision des tableaux synoptiques pour <strong>la</strong> <strong>syntaxe</strong> immédiate<br />

Avant de commencer les analyses, nous allons sélectionner exclusivement les individus<br />

dont le marquage éventuel ne peut être imputé à une des tendances déjà repérées<br />

<strong>dans</strong> <strong>la</strong> section précédente. Par exemple, <strong>dans</strong>:<br />

«[1] jakemes lı prouoſt · johans lı doınſ · lı archıakene <strong>et</strong> toz lı capıtelez [. . .]» (Document<br />

1236–05, 1).<br />

les différents ‹·› qui séparent les syntagmes jakemes lı prouoſt, johans lı doınſ, <strong>et</strong>c.<br />

peuvent être expliqués par <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de coordination <strong>dans</strong> <strong>la</strong>quelle ils sont impliqués.<br />

Il n’est pas utile de compter le constituant johans parmi les 1,0,Ap,0,0, de l’échantillon<br />

servant aux tris croisés de MM <strong>et</strong> PPD en contexte MI.synt-arg, puisque le ponctogramme<br />

qui le précède peut être interprété comme une marque due à <strong>la</strong> coordination.<br />

S’il n’y avait pas eu de ponctogramme à c<strong>et</strong> endroit, il n’aurait pas été utile non plus<br />

de garder le constituant.<br />

De même, les constituants dont le premier mot se trouve au début d’une phrase<br />

ou d’un actant ou circonstant attirant PPD.1 doivent être r<strong>et</strong>irés de l’échantillon quand<br />

nous étudions <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre MM <strong>et</strong> PPD. Pareillement, les tris croisés entre MM <strong>et</strong><br />

PPF sont effectués sur un échantillon ne contenant pas de constituants dont le dernier<br />

mot termine une phrase, un actant ou un circonstant attirant PPF.1.<br />

C<strong>et</strong>te réduction opérée, nous allons effectuer à nouveau les quatre tris croisant MM<br />

<strong>et</strong> PPD, puis MM <strong>et</strong> PPF aux deux niveaux d’intégration MI.synt-arg (arguments non<br />

propositionnels) <strong>et</strong> MI.synt (constituants non propositionnels de fonction immédiate).<br />

Ce<strong>la</strong> fait, nous évaluerons le lien entre chacune des modalités de MM <strong>et</strong> le marquage,<br />

de <strong>la</strong> même manière que nous l’avons fait ci-dessus (→5.3.2.4 <strong>et</strong>→5.3.2.7).<br />

Nous ne présenterons ici que les nouveaux tableaux synoptiques <strong>et</strong> renvoyons aux<br />

annexes pour le détail des graphiques décrivant les attractions <strong>et</strong> répulsions qui ont<br />

servi à construire ces nouvelles synthèses.<br />

Le premier tableau synoptique révèle essentiellement que peu de constituants attirent<br />

<strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> initiale (figure 6.78). La <strong>ponctuation</strong> apparaissant devant le premier<br />

constituant immédiat d’une structure ne sera pas traitée: pour les structures de<br />

<strong>syntaxe</strong> argumentale, on peut considérer qu’elle est déjà traitée en détails par le biais<br />

des analyses préa<strong>la</strong>blement effectuées (de→6.1.1 à→6.1.4). Pour les structures de<br />

<strong>syntaxe</strong> immédiate, <strong>la</strong> situation est un peu plus compliquée, mais justifie également<br />

qu’on ne s’attarde pas à décrire <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> des constituants initiaux. En eff<strong>et</strong>, si<br />

un constituant initial de niveau MI.synt est marqué, même s’il est le premier d’un<br />

syntagme contractant une re<strong>la</strong>tion immédiate, il constiturea en une rupture (par récursivité)<br />

<strong>dans</strong> <strong>la</strong> cohésion du syntagme. Par exemple, <strong>dans</strong><br />

«· <strong>et</strong> ſe ıl auenoít que˘ ˘<br />

<strong>la</strong> terre quı eſt entre vı [14]neı / <strong>et</strong> mueze reuenoıt a noſ · / v une partíe de<strong>la</strong><br />

terre / noſ deuonſ leueſke <strong>et</strong> leglıſe [15] rem<strong>et</strong>re enteıl tenure que ıl furent an tenſ le conte ·<br />

thıebaut de bar le peıre le com / [16]te · hanrı quı eſt morſ vtre meír» (Document 1243–07–09,<br />

13).<br />

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