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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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S1<br />

@contexte<br />

argumental<br />

combinaison<br />

@coorientation<br />

@cointégration<br />

re<strong>la</strong>tion<br />

@dépendance ou coocurrence<br />

@implique deux constituants<br />

apposition<br />

@contexte<br />

immédiat<br />

complémentation<br />

@contexte<br />

argumental<br />

FIG. 3.68 – Types de re<strong>la</strong>tions<br />

sélection<br />

@non-coorientation<br />

@ou non-cointégration<br />

détermination<br />

@contexte<br />

immédiat<br />

b. Propositions infinitives. L’infinitif est compatible avec <strong>la</strong> fonction de déterminant<br />

(il est alors re<strong>la</strong>té).<br />

«Et les xxiiii sols de [10] cens a_paier a termines [. . .] werpirent cilh Lambers Vennisons <strong>et</strong> se<br />

[11] femme» (Document 1255–05–21, 9).<br />

«[. . .] me_sires Wilheames devant dis avoit [6] pooir <strong>et</strong> mandement special de prendre vestures<br />

de tos les yr<strong>et</strong>ages [. . .]» (Document 1274–05–31b, 5).<br />

C<strong>et</strong>te re<strong>la</strong>tion ne pose absolument aucun problème, même s’il n’est pas toujours<br />

évident de <strong>la</strong> distinguer d’une re<strong>la</strong>tion attributive (de niveau argumental). C<strong>et</strong>te distinction<br />

fera l’obj<strong>et</strong> d’une section ultérieure (→3.4.7.1 b).<br />

3.4.6.6 Synthèse des re<strong>la</strong>tions immédiates<br />

Le parallélisme des fonctionnements des niveaux argumental <strong>et</strong> immédiat est c<strong>la</strong>ir.<br />

Tout d’abord, on r<strong>et</strong>rouve le même type de re<strong>la</strong>tions (figure 3.68). Ce sont les mêmes<br />

marques qui sont employées aux deux niveaux pour exprimer les spécifications: les<br />

moyens casuels <strong>et</strong> les re<strong>la</strong>teurs. Et du point de vue de leur nature, les constituants<br />

impliqués sont les mêmes. La seule différence, qui fonde <strong>la</strong> disjonction des niveaux<br />

argumental <strong>et</strong> immédiat, est qu’à ce dernier niveau, il n’y a que très rarement un prédicat<br />

central. En conséquence, une structure de niveau immédiat ne peut pas constituer<br />

un énoncé phrastique <strong>et</strong> est forcément dépendante, à moins que certaines conventions<br />

externes, liées au type de texte ou à <strong>la</strong> situation, ne lui perm<strong>et</strong>tent de jouer le rôle<br />

d’énoncé (→3.4.1.2 b). Chacun de ces phénomènes mériterait une monographie. On<br />

se limitera ici à quelques observations générales <strong>et</strong> à l’exposé des choix qui ont dû être<br />

faits.<br />

3.4.7 Problèmes généraux<br />

Tout d’abord, il est fréquemment problématique de déterminer avec exactitude à quel<br />

niveau de <strong>syntaxe</strong> se situent les re<strong>la</strong>tions observées: jouent-elles au niveau argumental<br />

ou au niveau immédiat (→3.4.7.1)? Une fois le niveau déterminé, il peut subsister des<br />

hésitations quant à <strong>la</strong> hiérarchie des structures les plus complexes. La coordination<br />

accroît le nombre de constituants de même fonction (→3.4.7.2). D’autre part, plusieurs<br />

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