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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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avons pendu <br />

C5<br />

but<br />

<br />

por que ceste chose. . . . . .<br />

FIG. 3.65 – Structure de avons pendu. . . por que. . .<br />

mais notons qu’un document fait systématiquement suivre <strong>la</strong> de <strong>la</strong> subordonnée (sans<br />

re<strong>la</strong>teur):<br />

«[. . .] je voilh ke li ir<strong>et</strong>ages demoraist <strong>la</strong> ilh le voroit <strong>la</strong>isier [. . .]» (Document 1289–01–12,<br />

10).<br />

«[. . .] je voilh ke mei foimains doisent quatre mars de ligois <strong>la</strong> ilh veront <strong>et</strong> troveront par<br />

bons clers ke men arme soit miés acuiteie [. . .]» (Document 1289–01–12, 26).<br />

«[. . .] je <strong>la</strong>is un march, le quelh me dame <strong>et</strong> li foimain donront en aournement d’atés, <strong>la</strong> ilh<br />

veront k’ilh serat miés enploiés.» (Document 1289–01–12, 26).<br />

La particu<strong>la</strong>rité reste trop peu attestée pour qu’on en tire des conclusions intéressantes.<br />

Comme pour les propositions apposées à un nom, ces cas sont limités à des C5.<br />

d. «Complétives» en re<strong>la</strong>tion avec un adverbe non re<strong>la</strong>teur. Le schéma est le suivant:<br />

adverbe <strong>et</strong> subordonnée sont également coorientés. On fera simplement remarquer que<br />

l’adverbe sert en quelque sorte de c<strong>la</strong>ssificateur à <strong>la</strong> complétive (cf. Lemaréchal 1997,<br />

152):<br />

«Et [13] li commandons ens em_pais si ke drois <strong>et</strong> loys porte.» (Document 1278–12–03, 12).<br />

e. «Complétives» <strong>et</strong> «re<strong>la</strong>tives» en re<strong>la</strong>tion avec un adverbe re<strong>la</strong>teur. La plupart du<br />

temps, le rôle des subordonnées est spécifié indirectement: un re<strong>la</strong>teur porte sur un<br />

ensemble formé par le nom ce <strong>et</strong> une proposition apposée; par exemple:<br />

«Et por ce que ce soit fermement tenut, li veskes <strong>et</strong> li cuens i ont pendut lors sayaus.»<br />

(Document 1236–12–15, 12).<br />

Dans ce cas, on ne peut pas vraiment dire que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion contractée par <strong>la</strong> subordonnée<br />

soit spécifiée: c’est <strong>la</strong> fonction du constituant ce que. . . qui est spécifiée. Par contre,<br />

il arrive qu’un re<strong>la</strong>teur précède directement une subordonnée «complétive»: 163<br />

«Et por que ceste [15] chose soit plus ferme, nos avons pendu a cest present escrit nos saias<br />

propres en tesmonghage de [16] verité.» (Document 1287–10, 14).<br />

«Ne ne_le_porons, [5] nos [. . .], m<strong>et</strong>re hors de no main ne desevreir, por quoi nos [. . .] ne<br />

tengnons [6] a perp<strong>et</strong>uité ces chozes des eveskes de Liege.» (Document 1263–05–27a, 4).<br />

Dans ce cas, puisque que ne joue aucun rôle <strong>dans</strong> <strong>la</strong> complétive, nous considérons que<br />

le re<strong>la</strong>teur spécifie forcément <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion qui implique <strong>la</strong> subordonnée (figure 3.65).<br />

163 On remarque que le mot ce, qui impose un environnement nominal, est absent.<br />

135

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