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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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PRB seuil ajusté<br />

Kruskal-Wallis 8.68e−56 ★★★<br />

Wilcoxon: phrase <strong>et</strong> p. arg. 5.19e−36 ★★★ ★★★<br />

Wilcoxon: phrase <strong>et</strong> prop. imm. 1.19e−46 ★★★ ★★★<br />

Wilcoxon: prop. arg. <strong>et</strong> prop. imm. 5.01e−02 ✩✩✩ ✩✩✩<br />

TAB. 6.8 – Probabilités de différence de marquage initial des propositions<br />

sentée sous <strong>la</strong> forme d’une courbe ou d’une boîte à moustache (figure 6.7). 11 Les<br />

courbes montrent que <strong>la</strong> <strong>ponctuation</strong> de <strong>la</strong> phrase se caractérise par une tendance<br />

inverse très prononcée par rapport à celle des autres propositions: comme lesχ 2 le<br />

montraient, <strong>la</strong> phrase attire manifestement plus le marquage. Par contre, les courbes<br />

concernant les propositions subordonnées décroissent <strong>dans</strong> <strong>la</strong> même direction. Le<br />

fait que les encoches des boîtes correspondantes se recouvrent indique que si l’on<br />

considère les taux de chaque charte, <strong>la</strong> différence entre les subordonnées s’estompe.<br />

Néanmoins, <strong>la</strong> dispersion des données autour des médianes est différente: les boîtes<br />

montrent des propositions immédiates ne dépassant 30% de marquage initial que <strong>dans</strong><br />

des cas exceptionnels, alors que les pourcentages sont répartis de manière beaucoup<br />

plus lâche <strong>dans</strong> le cas des propositions argumentales; les courbes de densité sont tout<br />

aussi limpides.<br />

Il est possible de calculer les probabilités de l’absence de différence (H0) entre les<br />

médianes des trois distributions à l’aide de tests non paramétriques – qui n’imposent<br />

pas que les distributions aient une forme particulière (Howell 1998, ch. 18). Malheureusement,<br />

le test de Wilcoxon 12 ne suffit plus à évaluer H0 en présence de plus de<br />

deux échantillons. On utilise alors le test de Kruskal-Wallis (Howell 1998, 740–741),<br />

dont H1 stipule qu’au moins un des échantillons a une médiane différente des autres.<br />

On effectue ensuite un test a posteriori en comparant les échantillons deux à deux –<br />

test de Wilcoxon ajusté par <strong>la</strong> correction de Šidàk (Abdi 2007). Les statistiques calculées<br />

confirment tout à fait ce que l’examen des encoches pouvait nous apprendre (table<br />

6.8). 13 Les médianes des proportions de marquage des deux types de subordonnées ne<br />

sont pas significativement différentes. La probabilité non modifiée par l’ajustement de<br />

Šidàk était déjà à <strong>la</strong> limite de <strong>la</strong> significativité. Ce<strong>la</strong> pourrait signifier que <strong>la</strong> différence<br />

observée <strong>dans</strong> lesχ 2 est en réalité caractéristique de quelques documents comprenant<br />

un grand nombre des constructions, alors que <strong>la</strong> situation de chaque charte prise<br />

isolément est beaucoup plus floue.<br />

Les conclusions sont donc différentes suivant qu’on envisage tous les documents<br />

comme s’ils constituaient un seul texte ou qu’on préserve leur individualité. De manière<br />

générale, il y a un écart très n<strong>et</strong> entre les fréquences de marquage des trois types<br />

de propositions, mais le contraste entre les subordonnées est certainement caractéristique<br />

d’un nombre limité de documents. Si l’on considère tous les documents comme<br />

participant à <strong>la</strong> construction du même texte, on perd complètement c<strong>et</strong>te particu<strong>la</strong>rité.<br />

11<br />

Voir les dépouillements en annexe: 6.1.1.1.c.proportions-phrase, 6.1.1.1.c.proportionsproparg<br />

<strong>et</strong> 6.1.1.1.c.proportions-propimm.<br />

12<br />

Déjà employé ci-dessus (→5.3.3.1).<br />

13<br />

Bien entendu, le test de Kruskal-Wallis ne doit pas être ajusté, puisqu’il porte sur l’ensemble<br />

des échantillons.<br />

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