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3-ponctuation-et-syntaxe-dans-la-langue-francaise - Tunisie ...

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FIG. 2.17 – Exemple d’abréviation par l<strong>et</strong>tre suscrite (Document<br />

1236–07, 6)<br />

logogramme<br />

@au moins partiellement paraphrasable<br />

par un ou plusieurs linéogrammes<br />

FIG. 2.18 – Concept de logogramme<br />

est incontestablement une unité qui ressemble au premier ‹e› que l’on r<strong>et</strong>rouve <strong>dans</strong><br />

‹cheualiers›, c’est-à-dire, selon les principes énoncés ci-dessus, un linéogramme (qui<br />

s’enchaîne sur un axe unique avec d’autres linéogrammes). Or, <strong>dans</strong> ‹aut e ›, l’axe est<br />

rompu: nous avons affaire à un plérégramme de type nébulogramme. Il n’y a dès lors<br />

que deux solutions: 1/ soit considérer que ce ‹e› est une unité différente <strong>dans</strong> ‹aut e ›<br />

<strong>et</strong> <strong>dans</strong> ‹chevaliers›, <strong>et</strong> <strong>dans</strong> ce cas, notre c<strong>la</strong>ssement reste va<strong>la</strong>ble; 2/ soit, ce qui<br />

rencontre une intuition, considérer qu’on a bien affaire à <strong>la</strong> même unité, <strong>et</strong> <strong>dans</strong> ce<br />

cas, le c<strong>la</strong>ssement des cénégrammes est à revoir. Raisonnons par l’absurde. La seule<br />

différence entre les ‹e› des deux mots qui servent de bases à notre réflexion est leur<br />

position par rapport aux autres cénégrammes. Or, puisque les positions re<strong>la</strong>tives des<br />

grammèmes sont également des unités, non discrètes, certes, mais conceptuellement<br />

iso<strong>la</strong>bles (unités que nous avons nommées topèmes), il n’est pas cohérent de voir en<br />

‹e› <strong>et</strong> ‹ e › deux unités minimales différentes. La première solution n’est pas va<strong>la</strong>ble: ‹e›<br />

en exposant est constitué du cénégramme ‹e› <strong>et</strong> du topème qui le m<strong>et</strong> en exposant par<br />

rapport aux autres cénégrammes.<br />

Dans ces deux cas, subsiste le problème de <strong>la</strong> paraphrasabilité: les nébulogrammes<br />

‹cheual˜s› <strong>et</strong> ‹aut e › peuvent être paraphrasés, ce sont donc des logogrammes. . . mais si<br />

l’on y regarde de près, une partie seulement est paraphrasable. Or, c<strong>et</strong>te partie n’est pas<br />

un plérégramme, mais elle entre <strong>dans</strong> <strong>la</strong> composition de l’un d’eux. Dans un cas, c’est<br />

<strong>la</strong> combinaison du topème <strong>et</strong> du cénégramme qui est intégralement paraphrasée. Ainsi,<br />

le tilde est complètement absent de ‹cheualiers›; <strong>dans</strong> l’autre cas, seul le topème est<br />

paraphrasé, puisque l’unité p<strong>la</strong>cée en exposant se r<strong>et</strong>rouve <strong>dans</strong> <strong>la</strong> forme non abrégée.<br />

Ce même cas de paraphrasabilité partielle apparaît <strong>dans</strong> des formes comme ‹9uiers›<br />

mis pour ‹conuiers› ou ‹t 7 re› mis pour ‹terre›.<br />

Il faut donc distinguer les abréviations par graphisme des autres types d’abréviations:<br />

seul le graphisme est un logogramme «pur», puisque lui seul est intégralement<br />

paraphrasable. Les autres moyens d’abréger un mot se servent d’une combinaison de<br />

grammèmes caténogrammiques <strong>et</strong> nébulogrammiques pour former des unités qui ne<br />

sont ni tout à fait l’une ni tout à fait l’autre de ces catégories.<br />

b. Révision du système Tous ces problèmes énoncés, il faut donc au minimum revoir<br />

les caractères des logogrammes comme indiqué <strong>dans</strong> <strong>la</strong> figure 2.18.<br />

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