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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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102 3.5. Équations différentiel<strong>le</strong>s fondamenta<strong>le</strong>savant <strong>de</strong> <strong>le</strong> résoudre, nous obtenons en fait (noter <strong>le</strong> signe « moins ») :( ∂bπ) 1πr(e, e) = −I r×r ,∂a k 1krd’où Ψ kπ (e, e) = −δk π, où <strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> δπ k vaut 1 si k = π <strong>et</strong> 0 sinon.Nous pouvons donc maintenant insérer dans (2) la va<strong>le</strong>ur obtenueΨ kπ pour ∂bπ∂a k, ce qui nous donne <strong>de</strong>s équations aux dérivées partiel<strong>le</strong>squi sont absolument crucia<strong>le</strong>s dans toute la théorie <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> :(2’)∂x ′ ν∂a k(x; a) =r∑Ψ kπ (a, b) · Ξ πν (x ′ , b) (ν =1··· n, k =1··· r)π=1Ces équations sont <strong>de</strong> la plus haute importance [äusserst wichtig],comme nous allons <strong>le</strong> voir plus tard. [40], p. 29.Ici, nous avons remplacé c par c = c(a, b) = a · b, d’oùb ( a, c(a, b) ) ≡ b, <strong>et</strong> nous avons reconsidéré (a, b) commes variab<strong>le</strong>sindépendantes.Maintenant, en posant b := e dans ces équations (2’), <strong>le</strong>s dérivéespartiel<strong>le</strong>s par rapport aux paramètres a k <strong>de</strong>s transformationsx ′ i = x′ i (x; a) s’expriment par <strong>de</strong>s équations différentiel<strong>le</strong>s :(2”)∂x ′ i∂a k(x; a) =r∑ (ψ kj (a) · ξ ji x ′ (x; a) )j=1(i = 1 ··· n, k =1··· r),qui <strong>le</strong>s font apparaître comme combinaisons linéaires, avec certains coefficientsψ kj (a) := Ψ kj (a, e) qui dépen<strong>de</strong>nt seu<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> a <strong>de</strong>s quantitésξ ji (x ′ ) := Ξ ji (x ′ , b) ∣ ∣b=e. Mais nous connaissons en fait déjà cesfonctions ξ ji (x ′ ).En eff<strong>et</strong>, si nous posons a = e dans ces équations, alors grâce àψ kj (e) = −δ j k, nous obtenons immédiatement :ξ ki (x) = ξ ki(x ′ (x; e) ) = − ∂x′ i∂a k(x; e),d’où <strong>le</strong>s ξ ki (x) coïnci<strong>de</strong>nt, modulo un signe « moins » uniforme, avec <strong>le</strong>scoefficients <strong>de</strong>s r transformations infinitésima<strong>le</strong>s que nous avons déjàintroduites p. 98, <strong>et</strong> que nous avons considérées comme <strong>de</strong>s opérateurs<strong>de</strong> dérivations donnant la direction d’un mouvement infinitésimal <strong>de</strong>

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