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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Groupes <strong>de</strong> R 3 pour <strong>le</strong>squels <strong>de</strong>ux points ont un seul invariant. 167passer aux recherches proprement dites sur <strong>le</strong>s fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la Géométrie.§ 85.Propriétés caractéristiques <strong>de</strong>s groupes recherchés.Soit :X k f = ξ k (x, y, z) p + η k (x, y, z) q + ζ k (x, y, z) r(k = 1 ···m)un groupe 1 à m paramètres 2 possédant la constitution exigée. Si ensuite :(1) x 1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2 ; . . ....; x s , y s , z ssont s points arbitraires 3 <strong>de</strong> R 3 <strong>et</strong> si nous posons :ξ k (x ν , y ν , z ν ) p ν + η k (x ν , y ν , z ν ) q ν + ζ k (x ν , y ν , z ν ) r ν = X (ν)k f,alors premièrement, <strong>le</strong>s m équations linéaires aux dérivées partiel<strong>le</strong>s :(2) X (1)k f + X(2) kf = 0 (k =1··· m)en <strong>le</strong>s six variab<strong>le</strong>s : x 1 , y 1 , z 1 , x 2 , y 2 , z 2 doivent possé<strong>de</strong>r en communune <strong>et</strong> une seu<strong>le</strong> solution 4 :(3) J ( x 1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2);<strong>et</strong> <strong>de</strong>uxièmement, lorsque s > 2, toutes <strong>le</strong>s solutions communes <strong>de</strong>s méquations :(4) X (1)k f + X(2) k f + · · · + X(s) f = 0 (k =1··· m)1 Tout groupe <strong>de</strong> transformations fini <strong>et</strong> continu est systématiquement i<strong>de</strong>ntifiépar <strong>Lie</strong> à un système <strong>de</strong> générateurs infinitésimaux clos par croch<strong>et</strong>s.2 Le texte al<strong>le</strong>mand imprimé comporte ici l’une <strong>de</strong>s très rares coquil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> tout<strong>le</strong> traité (Tomes I, II <strong>et</strong> III), <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong> ayant noté par réf<strong>le</strong>xe r au lieu <strong>de</strong> m cenombre <strong>de</strong> paramètres (nous rectifions), comme ils ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong> faire lorsqu’ilsenvisagent un groupe continu général, mais dans ce chapitre, la l<strong>et</strong>tre r n’est plus autorisée,car el<strong>le</strong> entrerait en confusion avec la troisième transformation infinitésima<strong>le</strong><strong>de</strong> l’espace, traditionnel<strong>le</strong>ment notée r = ∂f∂z .3 Ici, R 3 désigne l’espace à trois dimensions, en fait comp<strong>le</strong>xe : c’est C 3 , <strong>et</strong> nonR 3 . <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong> travail<strong>le</strong>nt toujours d’abord sur C (sans <strong>le</strong> préciser), puis sur R (en <strong>le</strong>précisant), mais ils notent à nouveau R 3 (ou R n ) l’espace réel.4 Plus précisément, la solution généra<strong>le</strong> du système (2) est nécessairement unefonction arbitraire <strong>de</strong> l’unique invariant J, <strong>de</strong> la forme Φ ( J(x 1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2 ) ) , oùΦ est une fonction arbitraire. En permutant <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s (x 1 , y 1 , z 1 ) <strong>et</strong> (x 2 , y 2 , z 2 ), <strong>le</strong>séquations (2) restent inchangées, donc J(x 2 , y 2 , z 2 ; x 1 , y 1 , z 1 ) est aussi une solution<strong>de</strong> (2), mais non essentiel<strong>le</strong>, puisqu’el<strong>le</strong> est <strong>de</strong> la forme Φ ( J(x 1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2 ) ) .k

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