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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 301ont au minimum une solution en commun : Ω(x 1 , x 2 , x 3 ; y 1 , y 2 , y 3 ),c’est-à-dire que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> y ν ont en tout cas un invariantrelativement à G, à savoir l’invariant Ω(x, y).De la transitivité <strong>de</strong> G il décou<strong>le</strong> maintenant immédiatement que<strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> y ν ont seu<strong>le</strong>ment un invariant relativement à G ;en eff<strong>et</strong>, s’ils avaient <strong>de</strong>ux ou même trois invariants, alors chaque paire<strong>de</strong> points occuperait au maximum ∞ 4 positions différentes par l’action<strong>de</strong> G, <strong>et</strong> par conséquent, après fixation d’un point en position généra<strong>le</strong>,chaque autre point pourrait se mouvoir au plus sur une courbe, ce qui s<strong>et</strong>rouve être en contradiction avec l’Axiome IV.Ainsi, G est réel<strong>le</strong>ment transitif <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> y ν finimentéloignés l’un <strong>de</strong> l’autre ont, relativement à G, seu<strong>le</strong>ment un invariant :Ω(x, y). Nous pouvons conclure <strong>de</strong> là que l’équation (6) peut être ramenéeà la forme :(6’) Ω ( x 1 , x 2 , x 3 ; y 0 1 , y0 2 , y0 3)= Ω(x01 , x 0 2 , x0 3 ; y0 1 , y0 2 , y0 3).Nous démontrons maintenant que notre groupe est réel-primitif.(Puisque l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s pseudosphères <strong>de</strong> centre :y1, 0 y2, 0 y3 0 est représenté par une équation <strong>et</strong> puisque, parmi ces pseudosphères,se trouvent ∞ 1 surfaces réel<strong>le</strong>s, il est clair que seu<strong>le</strong>mentun nombre discr<strong>et</strong> <strong>de</strong> pseudosphères <strong>de</strong> centre : y1 0, y0 2 , y0 3 peut seréduire à <strong>de</strong>s courbes ou à <strong>de</strong>s points.) Comme (<strong>de</strong> plus) aucune <strong>de</strong>spseudosphères <strong>de</strong> centre : y1, 0 y2, 0 y3 0 ne peut passer par son centre, ilparaît clair qu’après fixation du point : y1, 0 y2, 0 y3, 0 aucune courbe ousurface passant par ce point ne peut rester au repos, <strong>et</strong> par conséquent,G est effectivement réel-primitif.À présent, il est faci<strong>le</strong> aussi <strong>de</strong> démontrer que G est fini <strong>et</strong> pourpréciser, qu’il a au plus six paramètres.Tout d’abord, il est en eff<strong>et</strong> certain qu’au moins ∞ 2 pseudosphèresdifférentes appartiennent à G. S’il n’y avait en eff<strong>et</strong> que ∞ 1 pseudosphères,alors il ne passerait par chaque point qu’une pseudosphère <strong>et</strong>chaque point serait <strong>le</strong> centre <strong>de</strong> la pseudosphère passant par lui ; maisceci ne doit pas être.<strong>Ens</strong>uite, soit P 1 , P 2 , P 3 <strong>et</strong> P quatre points réels quelconquesqui sont mutuel<strong>le</strong>ment en position généra<strong>le</strong>. Puisqu’il y a ∞ 2 pseudosphèresdifférentes, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux pseudosphères centrées en P 1 <strong>et</strong> en P 2 passantpar P se coupent nécessairement en une courbe réel<strong>le</strong> C passant parP . Si maintenant C se trouvait aussi dans la pseudosphère centrée en P 3

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