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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Chapitre 1. L’ouverture riemannienne 39la plus généra<strong>le</strong> possib<strong>le</strong> qui puisse fournir, en restriction sur <strong>le</strong>s courbesquelconques, la longueur <strong>de</strong> n’importe quel<strong>le</strong> ligne tracée dans la multiplicité.Autrement dit, la longueur en un point (x 1 , . . .,x n ) d’un élémentinfinitésimal quelconque (dx 1 , . . ., dx n ) attaché en ce point — que l’onnote habituel<strong>le</strong>ment 76 « ds » — est éga<strong>le</strong> à c<strong>et</strong>te fonction pour l’instantinconnue :ds = longueur x (dx)= distance ( x, x + dx )= Ω(x; dx).J’adm<strong>et</strong>trai, en second lieu, que la longueur <strong>de</strong> l’élément linéaire,abstraction faite <strong>de</strong>s quantités du second ordre, reste invariab<strong>le</strong>, lorsqu<strong>et</strong>ous <strong>le</strong>s points <strong>de</strong> c<strong>et</strong> élément subissent un même déplacement infinimentp<strong>et</strong>it, ce qui implique en même temps que, si toutes <strong>le</strong>s quantitésdx croissent dans un même rapport, l’élément linéaire varie éga<strong>le</strong>mentdans ce même rapport. [133], p. 286.multip<strong>le</strong>fini<strong>de</strong> dxrégionfinie loca<strong>le</strong>x dxx+dxK · dxdxdéplacementeuclidien EquelconqueE(dx)∞ · dxvoisinageinfinitésimal<strong>de</strong> xIci seu<strong>le</strong>ment — mais exclusivement à niveau infinitésimal —<strong>Riemann</strong> utilise l’hypothèse énigmatique d’après laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s lignespossè<strong>de</strong>nt une longueur indépendamment <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur position. Ainsi, lalongueur <strong>de</strong> dx doit être conservée lors <strong>de</strong> tout déplacement euclidienE qui est restreint à un voisinage infinitésimal <strong>de</strong> x :longueur(dx) = longueur ( E(dx) ) .Donc dans l’infiniment p<strong>et</strong>it, la métrique recherchée semb<strong>le</strong> être supposéecomme <strong>de</strong>vant être euclidienne, ce qui équivaut à dire — on peut<strong>le</strong> démontrer — que la métrique est donnée par une forme quadratiquedifférentiel<strong>le</strong> positive. Mais ce serait brû<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s étapes <strong>et</strong> om<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> découvrir<strong>de</strong> nouveaux noyaux conceptuels possib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> graphe problématique<strong>et</strong> virtuel <strong>de</strong>s concepts métriques.76 C<strong>et</strong>te notation utilisée <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> 18 ème sièc<strong>le</strong> <strong>et</strong> reprise par Gauss, réfère à lalongueur d’un élément d’arc infinitésimal d’une courbe tracée dans <strong>le</strong> plan ou dansl’espace.

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