12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

74 2.9. L’approche infinitésima<strong>le</strong> systématique <strong>de</strong> <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>Lie</strong><strong>de</strong>s (x, y, z) en ce point, <strong>et</strong> il existe aussi 3 = 6 − 3 autres transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s indépendantes s’annulant en ce point qui sont <strong>de</strong> laforme :Y k = ( α k1 (x − x 0 ) + α k2 (y − y 0 ) + α k3 (z − z 0 ) + · · ·)p++ ( β k1 (x − x 0 ) + β k2 (y − y 0 ) + β k3 (z − z 0 ) + · · ·)q++ ( γ k1 (x − x 0 ) + γ k2 (y − y 0 ) + γ k3 (z − z 0 ) + · · ·)r(k = 123),où par convention, <strong>le</strong>s termes « + · · · » s’annu<strong>le</strong>nt à l’ordre au moins<strong>de</strong>ux en (x 0 , y 0 , z 0 ). En supprimant purement <strong>et</strong> simp<strong>le</strong>ment tous cesrestes, on obtient trois générateurs (qui peuvent éventuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>venirlinéairement dépendants) :Y k = ( α k1 (x − x 0 ) + α k2 (y − y 0 ) + α k3 (z − z 0 ) ) p++ ( β k1 (x − x 0 ) + β k2 (y − y 0 ) + β k3 (z − z 0 ) ) q++ ( γ k1 (x − x 0 ) + γ k2 (y − y 0 ) + γ k3 (z − z 0 ) ) r(k = 123),d’un sous-groupe 41 linéaire <strong>de</strong> GL 3 (R). Ce sous-groupe (dit réduit)détermine <strong>de</strong> quel<strong>le</strong> manière <strong>le</strong>s éléments linéaires infinitésimaux(dx, dy, dz) sont transformés par <strong>le</strong>s transformations du groupe quifixent <strong>le</strong> point (x 0 , y 0 , z 0 ) considéré.Le troisième axiome p. 248 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que ce sous-groupe d’isotropielinéarisée <strong>de</strong>meure à trois paramètres. Toutefois, aucune existenced’invariant n’est postulée. Enfin, <strong>le</strong> quatrième axiome p. 248 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>que tout sous-groupe à un paramètre <strong>de</strong> ce groupe linéaire homogèneà trois dimensions soit constitué <strong>de</strong> mouvements qui agissent périodiquementsur <strong>le</strong>s éléments linéaires passant par l’origine 42 . Plus précisément,pour tout sous-groupe à un paramètre dudit groupe d’isotropie41 Les relations <strong>de</strong> croch<strong>et</strong>s <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> [ Y j , Y k]=∑ 3s=1 c jks Y s où <strong>le</strong>s c jks sont <strong>de</strong>sconstantes réel<strong>le</strong>s, sont en eff<strong>et</strong> directement héritées par <strong>le</strong>s transformations réduites :[Y j , Y k]=∑ 3s=1 c jks Y s parce que dans <strong>le</strong> groupe, il n’existe aucune transformationinfinitésima<strong>le</strong> s’annulant à l’ordre <strong>de</strong>ux en (x 0 , y 0 , z 0 ).42 En première apparence, c<strong>et</strong>te condition semb<strong>le</strong> donc légèrement plus exigentequ’un axiome <strong>de</strong> monodromie qui serait formulé au niveau infinitésimal, en tant qu’untel axiome ne <strong>de</strong>vrait porter que sur <strong>le</strong>s sous-groupes à un paramètres qui fixent un<strong>de</strong>uxième point. Par ail<strong>le</strong>urs, c<strong>et</strong>te condition est légèrement plus généra<strong>le</strong>, en tant quel’on ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas que l’élément linéaire revienne coïnci<strong>de</strong>r exactement avec luimêmeaprès un temps fini : on autorise <strong>le</strong>s dilatations éventuel<strong>le</strong>s.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!