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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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174 Division V. Chapitre 20. § 85.De ceci, il résulte en premier lieu que m doit être précisément égalà six. Et il suit en second lieu que <strong>le</strong>s ∞ 2 courbes (13) ne peuvent pastoutes être contenues dans <strong>le</strong>s ∞ 1 pseudosphères <strong>de</strong> centre x 3 , y 3 , z 3 ,mais que chacune <strong>de</strong> ces courbes n’a en général qu’un point en communavec chacune <strong>de</strong> ces pseudosphères 24 , <strong>et</strong> donc que <strong>le</strong> système simultané(14) ne peut pas être indépendant <strong>de</strong> x 1 , y 1 , z 1 , x 2 , y 2 , z 2 . Ainsi,on a démontré que dans R 3 , il n’existe pas <strong>de</strong> famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> ∞ 2 courbesqui est constituée <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que dans toute pseudosphère se trouvent∞ 1 courbes <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te famil<strong>le</strong>. Et maintenant, comme chaque famil<strong>le</strong> <strong>de</strong>∞ 2 courbes qui remplit complètement R 3 , est représentab<strong>le</strong> 25 , commefamil<strong>le</strong> <strong>de</strong>s courbes caractéristiques <strong>de</strong> Monge d’une équation linéaireaux dérivées partiel<strong>le</strong>s :λ(x, y, z) ∂f ∂f+ µ(x, y, z)∂x ∂y+ ν(x, y, z)∂f∂z = 0,nous pouvons aussi dire ceci : <strong>le</strong>s pseudosphères ne sont pas entièrementsurfaces intégra<strong>le</strong>s d’une même équation linéaire aux dérivéespartiel<strong>le</strong>s.(x ′ , y ′ , z ′ ) comme fonctions <strong>de</strong> (x, y, z) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s 18 paramètres x k , y k , z k , x ′ k , y′ k , z′ k ,k = 1, 2, 3. En général, cela peut donner une représentation <strong>de</strong>s équations finies dugroupe, à ceci près que 18−6 = 9 paramètres sont nécessairement superflus, <strong>et</strong> que <strong>le</strong>séquations finies ainsi obtenues peuvent parfois représenter une famil<strong>le</strong> qui ne contientpas l’i<strong>de</strong>ntité, par exemp<strong>le</strong> si <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux « repères » formés <strong>de</strong>s trois points (x k , y k , z k ) <strong>et</strong><strong>de</strong>s trois autres points (x ′ k , y′ k , z′ k) sont disposés d’une façon spécia<strong>le</strong>. Effectivement,un groupe <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> G peut possé<strong>de</strong>r plusieurs composantes connexes, par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>groupe <strong>de</strong>s déplacements euclidiens E 3 (R) = E + (R)∪E − (R), suivant que l’orientationest préservée ou inversée. Dans <strong>le</strong> Chap. 18 du Tome I, <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong> élaborent un<strong>et</strong>héorie généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> transformation qui se décomposent en un nombre fini<strong>de</strong> groupes connexes ; seu<strong>le</strong> la composante <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité est engendrée, via l’exponentiel<strong>le</strong>,par <strong>de</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s X 1 , . . . , X m . C<strong>et</strong>te stratégie éventuel<strong>le</strong> :trouver <strong>le</strong>s invariants possib<strong>le</strong>s <strong>et</strong> en déduire <strong>le</strong>s groupes possib<strong>le</strong>s par <strong>le</strong> théorème <strong>de</strong>sfonctions implicites, ne sera pas adoptée. En fait, <strong>Lie</strong> évite généra<strong>le</strong>ment d’écrire <strong>le</strong>séquations finies d’un groupe concr<strong>et</strong>.24 L’indépendance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux équations (13) lorsque <strong>le</strong>urs centres sont mutuel<strong>le</strong>menten position généra<strong>le</strong> équivaut à ce que l’intersection <strong>de</strong>s pseudosphères se réduise(en général) à une courbe. Si l’on considère une troisième pseudosphère centréeen un autre point, l’intersection trip<strong>le</strong> <strong>de</strong>vient, grâce à (15) <strong>et</strong> au paragraphe qui suit,un simp<strong>le</strong> point, ce qui revient à dire que l’intersection <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te pseudosphère avec<strong>le</strong>s ∞ 2 courbes d’intersection entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux premières famil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> pseudosphères, seréduit à un point.25 Loca<strong>le</strong>ment, toute famil<strong>le</strong> régulière <strong>de</strong> courbes se redresse en la famil<strong>le</strong> {x =const., y = const.} <strong>de</strong>s droites parallè<strong>le</strong>s à l’axe <strong>de</strong>s z, <strong>et</strong> ces droites sont <strong>le</strong>s courbesintégra<strong>le</strong>s <strong>de</strong> tout champ <strong>de</strong> vecteurs <strong>de</strong> la forme ν(x, y, z) ∂ ∂zavec ν ≠ 0.

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