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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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suivante :Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 305x 2 + y 2 + · · · , yz + β 3 (x, y) + · · · , xz + α 3 (x, y) + · · · ,où α 3 <strong>et</strong> β 3 sont certaines fonctions entièrement homogènes <strong>de</strong> <strong>de</strong>grétrois par rapport à x <strong>et</strong> à y, <strong>et</strong> où <strong>le</strong>s termes supprimés sont à chaquefois d’un rang en x, y, z qui est supérieur à celui <strong>de</strong>s termes qui sontécrits (voir <strong>le</strong> Tome II, p. 526 sq. <strong>et</strong> p. 532 sq.). Mais maintenant, G ′doit nécessairement contenir aussi la transformation infinitésima<strong>le</strong> dontla fonction caractéristique possè<strong>de</strong> la forme :(11) { yz+β 3 +· · · , xz+α 3 +· · ·} = z 2 +λ 2 (x, y) z+λ 4 (x, y)+· · · ,où nous entendons par λ 2 <strong>et</strong> par λ 4 <strong>de</strong>s fonctions entièrement homogènes<strong>de</strong> <strong>de</strong>gré 2 <strong>et</strong> 4 par rapport à x <strong>et</strong> y (loc. cit., p. 321 <strong>et</strong> p. 526 sq.).La seu<strong>le</strong> transformation infinitésima<strong>le</strong> dont la fonction caractéristiquepossè<strong>de</strong> la forme (11) serait du second ordre en x, y, z, alors que G ′ necontient cependant absolument aucune transformation infinitésima<strong>le</strong> dusecond ordre. Par conséquent, nous parvenons au résultat qu’il n’y a pasdu tout <strong>de</strong> groupe G ′ à six paramètres ayant la constitution considéréeici, <strong>et</strong> donc que <strong>le</strong> <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux cas distingués à la page 303 nepeut pas du tout se réaliser.Si l’on veut éviter <strong>le</strong>s calculs avec <strong>le</strong>s fonctions caractéristiques, on peutaussi procé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la manière suivante : G ′ laisse invariante l’équation <strong>de</strong> Pfaff :dz − ydx = 0 <strong>et</strong>, quand on fixe un point réel en position généra<strong>le</strong>, alors <strong>de</strong>uxéléments linéaires imaginaires conjugués restent au repos dans l’élément linéaireque l’équation : dz − ydx = 0 attache à ce point. Il décou<strong>le</strong> <strong>de</strong> làque G ′ , interprété comme groupe <strong>de</strong> transformations <strong>de</strong> contact du plan x,z,laisse invariantes <strong>de</strong>ux équations différentiel<strong>le</strong>s ordinaires conjuguées du secondordre. Ainsi, grâce à une transformation <strong>de</strong> contact (imaginaire) du plan,nous pouvons parvenir à ce que <strong>le</strong>s courbes intégra<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxéquations différentiel<strong>le</strong>s soient transformées en <strong>le</strong>s points du plan. Nous pouvonsdonc nous supposer <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s x,y,z choisies <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> début <strong>de</strong> tel<strong>le</strong>sorte que G ′ , interprété comme groupe <strong>de</strong> transformations <strong>de</strong> contact du planx,z, ne consiste qu’en <strong>de</strong>s transformations ponctuel<strong>le</strong>s prolongées, <strong>et</strong> qui enoutre laisse invariante encore une équation différentiel<strong>le</strong> ordinaire du secondordre. Mais maintenant, nous avons vu à la page 76 que chaque groupe continufini <strong>de</strong> transformations ponctuel<strong>le</strong>s du plan qui laisse invariante une équationdifférentiel<strong>le</strong> ordinaire du second ordre est semblab<strong>le</strong>, via une transformationponctuel<strong>le</strong>, à un groupe projectif du plan. Par conséquent, nous pouvonsadm<strong>et</strong>tre que G ′ , lorsqu’en général il existe, provient par prolongation d’ungroupe projectif du plan à six paramètres ; avec cela, nous n’avons naturel<strong>le</strong>mentpas besoin <strong>de</strong> considérer comme différents l’un <strong>de</strong> l’autre <strong>de</strong>ux groupesprojectifs qui, à l’intérieur du groupe projectif général, sont conjugués l’un à

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