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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 293solution : Ω(y 1 . . .y n ) indépendante <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s x, <strong>et</strong> alors il est visib<strong>le</strong>que l’expression :n∑ ∂Ω(x 1 . . . x n )x ′ τ∂x ττ=1est une solution commune <strong>de</strong>s équations (3) qui n’est pas indépendante<strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s x ′ .Il décou<strong>le</strong> <strong>de</strong> là que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong>x ν +dx ν ont toujours un invariant relativement au groupe X 1 f . . . X r f,aussitôt que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> y ν en ont un, <strong>et</strong> la véracité <strong>de</strong> notreThéorème 44 est donc démontrée pour tous <strong>le</strong>s groupes continus finis.Jusqu’à présent, pour la démonstration du Théorème 44, nous noussommes limités aux groupes continus finis, mais il n’est pas diffici<strong>le</strong> <strong>de</strong>voir que notre démonstration s’applique en général à tous <strong>le</strong>s groupescontinus finis ou infinis qui sont constitués <strong>de</strong> transformations infinitésima<strong>le</strong>s.Si en eff<strong>et</strong> Xf est la transformation infinitésima<strong>le</strong> généra<strong>le</strong> d’ungroupe <strong>et</strong> si Y f a la même signification que ci-<strong>de</strong>ssus, alors <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxpoints x ν <strong>et</strong> y ν ont un invariant relativement à ce groupe si <strong>et</strong> seu<strong>le</strong>mentsi, dans la col<strong>le</strong>ction <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s équations :Xf + Y f = 0ne sont pas contenues plus que 2n −1 équations qui sont indépendantes<strong>le</strong>s unes <strong>de</strong>s autres. Et si c<strong>et</strong>te condition est remplie, alors dans la col<strong>le</strong>ction<strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s équations :n∑{ n∑ }∂ξ ν (x) ∂fXf +x ′ τ = 0,∂xν=1 τ=1 τ ∂x ′ νsont contenues au maximum 2n−1 équations qui sont indépendantes <strong>le</strong>sunes <strong>de</strong>s autres, <strong>et</strong> par suite, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> x ν +dx ν ont sûrementun invariant.Avec cela, notre théorème est démontré en général.On sait déjà que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x ν <strong>et</strong> y ν finiment éloignés l’un <strong>de</strong>l’autre ont, relativement à un groupe continu donné, l’invariant Ω(x, y),<strong>et</strong> ceci soulève donc la question <strong>de</strong> savoir si l’on ne peut pas déduire <strong>de</strong>Ω un invariant pour <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν +dx n u ; carces <strong>de</strong>ux points ont un invariant, comme il suit du Théorème 44. Nousne voulons pas nous engager en plus pour répondre à c<strong>et</strong>te question,mais seu<strong>le</strong>ment mentionner que l’invariant cherché pour <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux pointsx ν <strong>et</strong> x ν +dx ν peut toujours être indiqué simp<strong>le</strong>ment quand l’expression

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