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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Première solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 279<strong>de</strong> l’expression :∑1...nµ ν[ ∂ 2 Ω∂x µ ∂x ν]x=x 0 dx µ dx νque par un facteur constant dépendant <strong>de</strong> x 0 1 . . .x 0 n, <strong>et</strong> par conséquentla longueur d’un élément courbe en un point quelconque x 1 . . .x n estdéterminée par une équation <strong>de</strong> la forme :(5) ds 2 =∑1...nµ να µ ν (x 1 . . .x n ) dx µ dx ν ,où <strong>le</strong>s α µν sont <strong>de</strong>s fonctions réel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> déterminant ne s’annu<strong>le</strong> pasi<strong>de</strong>ntiquement, <strong>et</strong> où <strong>le</strong> membre <strong>de</strong> droite est une fonction constammentpositive <strong>de</strong> dx 1 . . .dx n pour <strong>de</strong>s va<strong>le</strong>urs généra<strong>le</strong>s <strong>de</strong> x 1 . . .x n .Nous avons restitué la dérivation <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong> la longueurd’un élément courbe d’une manière détaillée, parce qu’el<strong>le</strong> est d’un intérêtparticulier, notamment via l’introduction d’une fonction distance.L’expression trouvée pour la longueur d’un élément courbe perm<strong>et</strong>d’utiliser <strong>le</strong> calcul <strong>de</strong>s variations, <strong>et</strong> on obtient qu’entre <strong>de</strong>ux points quise trouvent à l’intérieur d’une certaine région, une <strong>et</strong> une seu<strong>le</strong> ligne laplus courte est possib<strong>le</strong> <strong>et</strong> qu’el<strong>le</strong> se trouve entièrement à c<strong>et</strong>te région.De plus, il est clair que par chaque point x 1 . . .x n , il passe une uniqueligne la plus courte contenant un élément linéaire : dx 1 : . . . : dx n donnépassant par ce point.<strong>Riemann</strong> considère maintenant un M 2 -élément quelconque passantpar un point quelconque x 1 . . .x n , <strong>et</strong> il s’imagine <strong>le</strong>s lignes <strong>le</strong>s pluscourtes qui passent par chacun <strong>de</strong>s ∞ 1 éléments linéaires <strong>de</strong> ce M 2 -élément. La variété <strong>de</strong>ux fois étendue ainsi engendrée est uniquementdéterminée par <strong>le</strong> M 2 -élément choisi, <strong>et</strong> sa mesure gaussienne <strong>de</strong> courbureau point x 1 . . . x n a une va<strong>le</strong>ur entièrement déterminée. La va<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te mesure gaussienne <strong>de</strong> courbure, qui dépend seu<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> laforme indiquée (5) <strong>de</strong> la longueur d’un élément courbe, <strong>Riemann</strong> l’appel<strong>le</strong>la « mesure <strong>de</strong> courbure [Mass <strong>de</strong>r Krümmung] » que l’espace nfois étendu, muni <strong>de</strong> la longueur (5) d’un élément courbe, possè<strong>de</strong> aupoint x 1 . . . x n dans la direction du M 2 -élément choisi. Il affirme <strong>de</strong> surcroîtque réciproquement, la longueur (5) d’un élément courbe d’un espacen fois étendu est en général complètement déterminée, aussitôt quela mesure <strong>de</strong> courbure est donnée en chaque point dans <strong>le</strong>s directions <strong>de</strong>12 n(n − 1) M 2-éléments qui sont mutuel<strong>le</strong>ment en position généra<strong>le</strong>.

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