12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Critique <strong>de</strong>s recherches helmholtziennes. 253d’autres termes : nos Axiomes I . . . IV suffisent effectivement à caractériserces trois sortes <strong>de</strong> mouvements.§ 96.Quel<strong>le</strong>s conclusions peut-on tirer <strong>de</strong>s axiomes helmholtziens ?Nous voulons à présent faire complètement abstraction <strong>de</strong>s recherchesque Monsieur <strong>de</strong> Helmholtz lui-même a engagées sur la base<strong>de</strong> ses axiomes <strong>et</strong> nous voulons établir, comme nous l’avons déjà annoncéa la page 220, quel<strong>le</strong>s conclusions peuvent être tirées <strong>de</strong>s axiomeshelmholtziens en eux-mêmes. Nous nous limitons donc à nouveau àl’espace ordinaire trois fois étendu.Dans <strong>le</strong> § 93, nous avons indiqué comment <strong>le</strong>s axiomes helmholtzienspeuvent être formulés, quand on <strong>le</strong>s interprète <strong>de</strong> la façon qui a étéexposée au § 92 <strong>et</strong> lorsqu’on emploie <strong>de</strong> surcroît <strong>le</strong>s concepts <strong>et</strong> <strong>le</strong>s manières<strong>de</strong> s’exprimer <strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong>s groupes. Il nous reste maintenantà voir quels sont <strong>le</strong>s groupes <strong>de</strong> l’espace trois fois étendu qui satisfont<strong>le</strong>s exigences posées dans <strong>le</strong> § 93.Chacun <strong>de</strong>s groupes requis est réel, fini <strong>et</strong> continu, <strong>et</strong> relativement àson action, <strong>de</strong>ux points ont un <strong>et</strong> un seul invariant, tandis qu’un nombre<strong>de</strong> points supérieur à <strong>de</strong>ux n’a pas d’invariant essentiel. Mais puisque,d’après <strong>le</strong> Théorème 37 p. 215, chaque groupe <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce est semblab<strong>le</strong>,via une transformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong>, à l’un <strong>de</strong>s groupes quisont rassemblés à la page 215, il ne nous reste alors qu’à exclure, parmices groupes-là, ceux qui ne correspon<strong>de</strong>nt pas aux exigences restantesdu § 93.Ces exigences restantes reviennent toutes à ce que nos groupes,à l’intérieur d’une certaine région finie <strong>de</strong> l’espace trois fois étendu,doivent possé<strong>de</strong>r certaines propriétés. Puisque l’origine <strong>de</strong>s coordonnéesest un point en position généra<strong>le</strong> pour tous <strong>le</strong>s groupes <strong>de</strong> lapage 215, nous pouvons clairement adm<strong>et</strong>tre que la région en questionest constituée <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s points réels qui se trouvent dans un certainvoisinage <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong>s coordonnées. Par conséquent, nous <strong>de</strong>vonsseu<strong>le</strong>ment rechercher encore, parmi <strong>le</strong>s groupes <strong>de</strong> la page 215, quelssont ceux qui possè<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>s propriétés suivantes :Premièrement, l’invariant : J ( x 1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2)<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pointsdoit être constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que la relation :(33) J ( x 1 , y 1 , z 1 : x 2 , y 2 , z 2)= J(x01 , y 0 1, z 0 1; x 0 2, y 0 2, z 0 2),

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!