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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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44 1.19. Courbure sectionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Christoffel-Lipschitz<strong>et</strong> el<strong>le</strong> possè<strong>de</strong> l’avantage remarquab<strong>le</strong>, par rapport aux formu<strong>le</strong>s précé<strong>de</strong>ntes,<strong>de</strong> ne pas contraindre à distinguer plusieurs cas 84 :ds 2 =dx 2 1 + dx2 2[1 +κ4 (x2 1 + x 2 2) ] 2 .Dans son Habilitationsvortrag, la seu<strong>le</strong> formu<strong>le</strong> significative que<strong>Riemann</strong> osera signa<strong>le</strong>r à son auditoire d’universitaires issus <strong>de</strong> tous<strong>le</strong>s horizons sera la généralisation évi<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expression à ladimension n quelconque :ds 2 =dx 2 1 + · · · + dx 2 n[1 +κ4 (x2 1 + · · · + x2 n )] 2 ,dans laquel<strong>le</strong> on peut immédiatement relire la formu<strong>le</strong> précé<strong>de</strong>nte enégalant à zéro (n − 2) variab<strong>le</strong>s x i .1.19. Courbure sectionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Christoffel-Lipschitz.Question : en passant à la dimension quelconque n 2 <strong>et</strong> pour <strong>de</strong>smétriques quelconques, pourquoi <strong>Riemann</strong> a-t-il envisagé <strong>de</strong> prolongerla théorie <strong>de</strong> Gauss sous l’ang<strong>le</strong> <strong>de</strong> la courbure dite sectionnel<strong>le</strong>,c’est-à-dire en sectionnant <strong>le</strong>s multiplicité <strong>de</strong> dimension n par <strong>de</strong>ssurfaces <strong>de</strong> dimension 2 ? La Commentatio (cf. note p. 5) fournit uneréponse qui témoigne clairement <strong>de</strong> l’enracinement <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te genèsedans la matrice du tridimensionnel.L’expression √∑ b ι,ι ′ ds ι ds ι ′ peut être envisagée comme l’élémentlinéaire dans un espace généralisé <strong>de</strong> n dimensions transcendantnotre intuition. Si dans c<strong>et</strong> espace on trace toutes <strong>le</strong>s lignes <strong>le</strong>s pluscourtes issues du point (s 1 , s 2 , . . . , s n ), dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s élémentsinitiaux <strong>de</strong> variation <strong>de</strong>s s sont comme <strong>le</strong>s rapports αds 1 +βδs 1 : αds 2 +βδs 2 : · · · : αds n + βδs n , où α <strong>et</strong> β désignent <strong>de</strong>s quantités arbitraires,alors ces lignes constituent une surface qui peut être développée dansl’espace <strong>de</strong> notre intuition commune 85 . [132], p. 382.84 Lorsque <strong>le</strong> ds 2 est représenté en coordonnées isothermes sous la forme normalisée: ds 2 = λ 2 (u, v) [ du 2 + dv 2] , la courbure est donnée par une formu<strong>le</strong> que Gausspossédait déjà en 1822 :κ = κ(u, v) = − 1 λ 2 ( ∂ 2 log λ∂u 2)+ ∂2 log λ∂v 2 ,<strong>et</strong> qui apparaissait dans son Copenhagen Preisschrift sur <strong>le</strong>s applications conformesqui lui a valu <strong>le</strong> prix <strong>de</strong> l’Académie <strong>de</strong> Copenhague ([90]). L’application <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teformu<strong>le</strong> généra<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cas où 1 λ 2 = 1 4 +κ(x2 1+x 2 2) fournit effectivement la constanteκ, quel que soit <strong>le</strong> nombre réel κ fixé à l’avance.

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