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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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288 Division V. Chapitre 22. § 100.Le « premièrement » dans la phrase « El<strong>le</strong>s peuvent premièrement s’exprimer<strong>et</strong>c. » présente avant tout <strong>de</strong>s difficultés. Ce « premièrement » signa<strong>le</strong>un « <strong>de</strong>uxièmement » à venir, qui vient aussi, car il vient dans la phrase : « Sil’on suppose <strong>de</strong>uxièmement <strong>et</strong>c. ». Mais ce « <strong>de</strong>uxièmement » ne correspondpas du tout au « premièrement ». En eff<strong>et</strong>, tandis qu’après <strong>le</strong> « premièrement »,<strong>de</strong>s conditions sont indiquées qui sont nécessaires <strong>et</strong> suffisantes pour la détermination<strong>de</strong>s rapports métriques <strong>de</strong> l’espace (euclidien), lorsque certaines hypothèsessont faites, <strong>Riemann</strong> ne donne pas après <strong>le</strong> « <strong>de</strong>uxièmement », commeon <strong>de</strong>vrait s’y attendre véritab<strong>le</strong>ment, une autre version <strong>de</strong> ces conditions, maisil introduit une hypothèse tout à fait nouvel<strong>le</strong>. Les mots : « Si l’on suppose<strong>de</strong>uxièmement <strong>et</strong>c. » ne correspon<strong>de</strong>nt donc pas au « premièrement », mais aumembre <strong>de</strong> phrase : « lorsqu’on adm<strong>et</strong> comme hypothèses . . . dans ses partiesinfinitésima<strong>le</strong>s ». On voit donc que <strong>le</strong> « premièrement » n’a rien à voir avec <strong>le</strong>« <strong>de</strong>uxièmement », <strong>et</strong> qu’il est au fond tout à fait superflu. En fait, <strong>le</strong> passag<strong>et</strong>out entier <strong>de</strong>vient passab<strong>le</strong>ment clair * si on supprime <strong>le</strong> « premièrement »entre <strong>le</strong>s mots « dans ses parties infinitésima<strong>le</strong>s » <strong>et</strong> « El<strong>le</strong>s peuvent premièrements’exprimer », si on supprime l’alinéa, <strong>et</strong> si enfin, on ajoute <strong>le</strong> mot« euclidien », comme cela a été indiqué plus haut.D’après une communication que nous <strong>de</strong>vons à la bonté <strong>de</strong> Monsieur H.Weber, l’éditeur <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>, il n’y a aucun doute que <strong>Riemann</strong> avéritab<strong>le</strong>ment écrit <strong>le</strong> « premièrement » ; la possibilité d’une autre version estdonc exclue. En conséquence <strong>de</strong> cela, il ne reste aucune autre possibilité qued’adm<strong>et</strong>tre qu’ici se présente une inadvertance stylistique <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>*À vrai dire, il resterait toujours à établir ce que <strong>le</strong>s mots « Enfin on pourraittroisièmement <strong>et</strong>c. » veu<strong>le</strong>nt dire, <strong>et</strong> nous n’y sommes pas parvenus. Du reste, il s<strong>et</strong>rouve par ail<strong>le</strong>urs aussi encore <strong>de</strong>s passages dans la soutenance ora<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong> quinous paraissent pour <strong>le</strong> moins inintelligib<strong>le</strong>s.

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