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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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306 Division V. Chapitre 23. § 103.l’autre [g<strong>le</strong>ichberechtigt sind], ou sont dualistiques l’un <strong>de</strong> l’autre ; nous pouvonsdonc supposer que G ′ provient par prolongation du groupe linéaire général:p, r, xp, zp, xr, zrdu plan, <strong>et</strong> ainsi, que dans <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s choisies x,y,z, il possè<strong>de</strong> la forme :p, r, xp − yq, zp − y 2 q, xr + q, zr + yq.Mais nous avons déjà démontré aux pages 191 sq. au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> ce groupe querelativement à lui, <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre n’ont aucun invariant.Ainsi, on obtient à nouveau qu’un groupe G ′ <strong>de</strong> la nature ici <strong>de</strong>mandéen’existe pas du tout.Il reste encore à traiter <strong>le</strong> premier <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux cas distingués à lapage 303.Si ce cas se produit, <strong>le</strong>s ∞ 2 éléments linéaires passant par chaquepoint réel fixé en position généra<strong>le</strong> sont transformés par l’action d’ungroupe à trois paramètres, <strong>et</strong> pour préciser, <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> façon qu’un cônenon-dégénéré du second <strong>de</strong>gré constitué d’éléments linéaires reste invariant.Par conséquent, G laisse invariante une équation réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> laforme :1,2,3∑µ να µν (x 1 , x 2 , x 3 ) dx µ dx ν = 0,dont <strong>le</strong> déterminant ne s’annu<strong>le</strong> pas. Maintenant, puisque notre G est àsix paramètres, on obtient, grâce au Théorème 35 p. 391, qu’il peut êtr<strong>et</strong>ransformé, via une transformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R 3 , soit en <strong>le</strong>groupe <strong>de</strong>s mouvements euclidiens, soit en l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong>smouvements non-euclidiens, soit en l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes suivants :p 1 , p 2 , p 3 , x 1 p 2 − x 2 p 1 , x 2 p 3 + x 3 p 2 , x 3 p 1 + x 1 p 3 ;p 1 + x 1 U 1 , p 2 + x 2 U 2 , p 3 − x 3 U 3 ,x 1 p 2 − x 2 p 1 , x 2 p 3 + x 3 p 2 , x 3 p 1 + x 1 p 3 .Cependant, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers groupes ne satisfont pas notre Axiome III,car pour ces <strong>de</strong>ux-là l’origine <strong>de</strong>s coordonnées est un point en positiongénéra<strong>le</strong> <strong>et</strong> une <strong>de</strong>s pseudosphères ayant pour centre l’origine <strong>de</strong>s coordonnées,est la conique :x 2 1 + x2 2 − x2 3 = 0,mais c<strong>et</strong>te pseudosphère passe par son centre, ce qui est justement exclupar l’Axiome III.

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