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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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236 Division V. Chapitre 21. § 93.une autre situation. Ce que nous avons appelé jusqu’à présent un mouvementcontinu est maintenant simp<strong>le</strong>ment une famil<strong>le</strong> continue <strong>de</strong> ∞ 1mouvements, dans laquel<strong>le</strong> est contenue la transformation i<strong>de</strong>ntique.C<strong>et</strong>te manière <strong>de</strong> s’exprimer correspond manifestement à la manièremaintenant habituel<strong>le</strong> <strong>de</strong> s’exprimer dont nous avons déjà usé auparavant,lorsque nous parlions du groupe <strong>de</strong>s mouvements euclidiens,sachant aussi que nous entendions chaque fois par « mouvement » un<strong>et</strong>ransformation <strong>de</strong> ce groupe.À présent, en col<strong>le</strong>ctant <strong>le</strong>s résultats <strong>de</strong>s paragraphes précé<strong>de</strong>nts,nous pouvons dire que <strong>le</strong>s trois premiers axiomes helmholtziens ont lamême signification que <strong>le</strong>s exigences suivantes :A) Chaque point <strong>de</strong> l’espace n fois étendu peut être déterminé parn coordonnées : x 1 . . . x n .B) Un groupe continu fini qui est réel <strong>et</strong> transitif <strong>et</strong> que nous appelonsgroupe <strong>de</strong>s mouvements :(11) x ′ ν = f ν(x1 . . .x n ; a 1 . . .a r), (ν =1··· n)est déterminé par tous <strong>le</strong>s mouvements possib<strong>le</strong>s dans l’espace. Lenombre r <strong>de</strong> paramètres <strong>de</strong> ce groupe possè<strong>de</strong> la va<strong>le</strong>ur 1 n(n+1) <strong>et</strong> <strong>le</strong>s2transformations du groupe sont inverses l’une <strong>de</strong> l’autre par paires. Lesfonctions f 1 . . .f n sont non seu<strong>le</strong>ment différentiab<strong>le</strong>s par rapport auxx, mais aussi par rapport aux a <strong>et</strong> <strong>le</strong>s quotients différentiels par rapportaux x sont <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur côté à nouveau différentiab<strong>le</strong>s par rapport aux a.C) Relativement au groupe (11), <strong>de</strong>ux points ont un <strong>et</strong> un seulinvariant, <strong>et</strong> s > 2 points n’ont aucun invariant essentiel. Si :J ( )x 1 . . .x n ; y 1 . . .y n est l’invariant <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux points xν <strong>et</strong> y ν , alorson doit pouvoir délimiter à l’intérieur <strong>de</strong> l’espace n fois étendu unecertaine région n fois étendue <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong>s relations :(12) J ( ) ( )x 1 . . .x n ; y 1 . . .y n = J x01 . . .x 0 n; y1 0 . . .yn0fournissent toujours une équation véritab<strong>le</strong> entre : x 1 . . .x n , y 1 . . .y n ,quels que soient <strong>le</strong>s points distincts l’un <strong>de</strong> l’autre que l’on puisse aussichoisir pour x 0 1 . . .x 0 n, y 0 1 . . .y 0 n dans la région.D) À l’intérieur <strong>de</strong> la région définie à l’instant, tous <strong>le</strong>s pointssont parfaitement <strong>et</strong> librement mobi<strong>le</strong>s par <strong>le</strong> groupe (11), tant qu’ils nesont pas liés par <strong>le</strong>s invariants que <strong>le</strong>s paires individuel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> points ontrelativement au groupe. Si donc par exemp<strong>le</strong> : x 0 1 . . .x0 n ; y0 1 . . .y0 n sont<strong>de</strong>ux points distincts quelconques <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te région-là, alors, aussitôt que

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