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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Chapitre 2. La mobilité helmholtzienne <strong>de</strong> la rigidité 71<strong>Ens</strong>uite, Helmholtz utilise un argument indirect qu’il aurait pu présenter<strong>de</strong> manière n<strong>et</strong>tement plus limpi<strong>de</strong> sur <strong>le</strong> plan technique : par linéaritésupposée <strong>de</strong> la dépendance <strong>de</strong> (p ′ , p ′′ , p ′′′ ) par rapport à η, η ′ <strong>et</strong> η ′′ , <strong>le</strong>système obtenu par sommation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux quelconques systèmes parmi <strong>le</strong>strois systèmes considérés doit encore constituer un système du mêm<strong>et</strong>ype, <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong> déterminant correspondant (4) doit à nouveaus’annu<strong>le</strong>r. C<strong>et</strong> argument combiné à un argument d’homogénéité <strong>de</strong>séquations obtenues par rapport aux constantes qui interviennent danschaque système perm<strong>et</strong> à Helmholtz <strong>de</strong> déduire que 37 :<strong>et</strong> que :0 = α 0 = α 1 = γ 2 <strong>et</strong> 0 = a 0 = b 1 = a 2 ,(5) 0 = γ 0 a 1 − b 0 α 2 .Enfin, en formant la somme <strong>de</strong>s trois systèmes après annulation <strong>de</strong> cessix constantes <strong>et</strong> en réappliquant l’argument d’annulation nécessaire dudéterminant (4), Helmholtz montre que 38 :Pour terminer, en posant :0 = γ 1 <strong>et</strong> 0 = b 2 .α 2 = −φ, γ 0 = κφ, a 1 = ψ,d’où il décou<strong>le</strong> grâce à (5) que :b 0 = −κψ,37 Le raisonnement <strong>de</strong>vrait converger vers <strong>le</strong> fait que la matrice combinaison linéairegénéra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s trois systèmes en question n’est autre qu’une matrice 3 ×3 antisymétriquequelconque, quoiqu’un tel énoncé parlant soit en fait absent du mémoire <strong>de</strong>Helmholtz.38 L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la matrice combinaison linéaire généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s trois systèmes s’arrêtelà. Fait surprenant : Helmholtz qui semb<strong>le</strong> être conscient <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rouver <strong>le</strong>s équationsdifférentiel<strong>le</strong>s du groupe <strong>de</strong>s rotations qui fixent un point dans l’espace tridimensionnelne poursuit néanmoins pas <strong>le</strong> raisonnement <strong>de</strong> normalisation <strong>de</strong>s constantes, <strong>et</strong>il oublie <strong>de</strong> convoquer à nouveau <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux va<strong>le</strong>urs propres non nul<strong>le</strong>s <strong>de</strong>chaque système doivent être imaginaires conjuguées, ce qui lui aurait donné <strong>le</strong>s équationsfina<strong>le</strong>s : b 0 = −a 1 <strong>et</strong> γ 0 = −α 2 . À l’inverse chez <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong>, <strong>le</strong> souci <strong>de</strong>complétion absolue <strong>de</strong> la pensée technique ne laisse dans l’ombre aucun calcul en vue<strong>de</strong>s harmonies formel<strong>le</strong>s conclusives.

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