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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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72 2.8. Insuffisances <strong>et</strong> reprisesHelmholtz obtient <strong>le</strong> système compl<strong>et</strong> <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s transformations possib<strong>le</strong>squi fixent l’origine :⎧⎪⎨dX = 0 + κφ Z dη ′ − κψ Y dη ′′dY = −ω Z dη + 0 + ψ X dη ′′⎪⎩dZ = ω Y dη − φ X dη ′ + 0.Ici, la quantité κ doit être positive pour que <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs propres nonnul<strong>le</strong>s soit imaginaires pures conjuguées l’une <strong>de</strong> l’autre. Helmholtz observealors qu’il décou<strong>le</strong> <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier système que la quantité suivantes’annu<strong>le</strong> :1XdX + Y dY + ZdZ = 0,κc’est-à-dire après intégration :X 2 + κ Y 2 + κ Z 2 = const.Le facteur positif κ peut être supprimé en remplaçant Y , Z par √ κ Y ,√ κZ, <strong>et</strong> l’on r<strong>et</strong>rouve <strong>le</strong>s équations <strong>de</strong> la famil<strong>le</strong> <strong>de</strong>s sphères euclidiennescentrées en l’origine.2.8. Insuffisances <strong>et</strong> reprises. Helmholtz semb<strong>le</strong> être satisfait par c<strong>et</strong>teconclusion, mais <strong>de</strong>ux erreurs éventuel<strong>le</strong>s peuvent encore être commises.Premièrement, par construction, <strong>le</strong>s quantités x, y, z puis X, Y , Zqui s’en déduisent par combinaison linéaire <strong>de</strong>meurent infinitésima<strong>le</strong>s.On ne r<strong>et</strong>rouve donc la métrique pythagoricienne que dans l’infinimentp<strong>et</strong>it, <strong>et</strong> il est à nouveau absolument hors <strong>de</strong> question d’en déduire quec<strong>et</strong>te métrique vaut dans <strong>le</strong> domaine local fini, voire dans <strong>le</strong> domaineglobal. D’ail<strong>le</strong>urs, toute métrique riemanienne quelconque est infinitésima<strong>le</strong>mentéquiva<strong>le</strong>nte à une métrique euclidienne : la conclusion <strong>de</strong>Helmoltz ne prouve donc que <strong>le</strong> caractère infinitésima<strong>le</strong>ment riemannien<strong>de</strong> la métrique, ce dont Helmholtz semb<strong>le</strong> être néanmoins conscientdans <strong>le</strong> <strong>de</strong>rnier paragraphe <strong>de</strong> son mémoire.Mais <strong>de</strong>uxièmement, Helmholtz prétend qu’il a en fait exploréla conséquence <strong>de</strong> la mobilité <strong>de</strong>s corps rigi<strong>de</strong>s dans l’extension loca<strong>le</strong>finie en tenant compte <strong>de</strong> la courbure riemannienne, <strong>et</strong> il annoncealors sans aucune démonstration <strong>le</strong> résultat final <strong>de</strong> ses investigations.D’après lui, si <strong>le</strong>s axiomes I à IV sont satisfaits en toute généralité dans<strong>le</strong> domaine fini, alors la seu<strong>le</strong> géométrie correspondante serait cel<strong>le</strong> quiprévaut sur une sphère <strong>de</strong> rayon R dans un espace à quatre dimensionsmuni <strong>de</strong>s coordonnées réel<strong>le</strong>s (X, Y, Z, S) d’équation :X 2 + Y 2 + Z 2 + (S + R) 2 = R 2 ,

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