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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 291achevée définitivement, y compris pour l’espace à n dimensions ; maisau contraire, notre <strong>de</strong>uxième solution, qui est exposée dans <strong>le</strong> présentchapitre, est achevée définitivement, au moins en un certain sens, seu<strong>le</strong>mentpour l’espace, à vrai dire <strong>le</strong> plus important, <strong>de</strong> dimension trois.Pour l’espace à n dimensions, nous montrons seu<strong>le</strong>ment qu’il est suffisant<strong>de</strong> poser certains axiomes qui se rapportent à <strong>de</strong>s points finimentéloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres, <strong>et</strong> qui en tout cas requièrent moins que <strong>le</strong>saxiomes helmholtziens ; mais nous ne prétendons toutefois pas que pourn > 3 ces axiomes ne contiennent pas d’éléments superflus ; nous estimonsmême qu’il est vraisemblab<strong>le</strong> qu’ils en contiennent.Dans <strong>le</strong> § 101, nous démontrons en premier lieu une propositiongénéra<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s groupes relativement auxquels <strong>de</strong>ux points possè<strong>de</strong>ntun invariant. Dans <strong>le</strong> § 102, nous traitons ensuite l’espace à trois dimensions,<strong>et</strong> à c<strong>et</strong>te occasion, la proposition démontrée dans <strong>le</strong> § 101 sera <strong>de</strong>quelque utilité. Dans <strong>le</strong> § 103 enfin, nous résolvons <strong>le</strong> cas d’un espaceà quatre dimensions <strong>et</strong> nous indiquons encore pour terminer commenton peut parvenir au but dans <strong>le</strong>s espaces à un nombre <strong>de</strong> dimensionssupérieur à quatre.§ 101.Pendant <strong>le</strong> compte rendu critique du travail <strong>de</strong> Helmholtz, nousavons déjà mentionné que l’on doit être extrêmement précautionneuxlorsqu’on veut déduire quelque chose au suj<strong>et</strong> du comportement <strong>de</strong>points infiniment voisins à partir du comportement <strong>de</strong> points finimentéloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres. Toutefois, nous ne disons pas par là qu’onne peut rien déduire au suj<strong>et</strong> du comportement <strong>de</strong> ces points-là à partirdu comportement <strong>de</strong> ces points-ci. En eff<strong>et</strong>, <strong>le</strong> théorème suivant est vraien tout cas.Théorème 44. Si, relativement à un groupe continu <strong>de</strong> l’espacen fois étendu qui est constitué <strong>de</strong> transformations infinitésima<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>uxpoints finiment éloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres x 1 . . .x n <strong>et</strong> y 1 . . .y n ont uninvariant, alors aussi, <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν +dx ν possè<strong>de</strong>ntau moins un invariant relativement au groupe, ou pour s’exprimer<strong>de</strong> manière plus précise : <strong>le</strong> groupe laisse invariante au minimumune expression <strong>de</strong> la forme :J ( x 1 . . .x n , dx 1 . . .dx n).Par souci <strong>de</strong> simplicité, nous démontrons tout d’abord ce théorèmepour <strong>le</strong>s groupes finis continus.

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