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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Chapitre 3. Théorèmes fondamentaux sur <strong>le</strong>s groupes <strong>de</strong> transformations 129D’après l’observation fondamenta<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s solutions communes possib<strong>le</strong>saux q équations X 1 f = · · · = X q f = 0 satisfont aussi toutes <strong>le</strong>séquations par paires <strong>de</strong> la forme :X i(Xk (f) ) − X k(Xi (f) ) = 0(i, k = 1 ··· q).Et maintenant, <strong>de</strong>ux circonstances distinctes peuvent se produire.Premièrement, chacune <strong>de</strong>s q(q−1) équations ainsi obtenues peut2s’avérer être conséquence <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes. Tel est <strong>le</strong> cas si <strong>et</strong> seu<strong>le</strong>mentsi, pour tout i q <strong>et</strong> pour tout k q, une relation <strong>de</strong> dépendance <strong>de</strong> laforme :X i(Xk (f) ) − X k(Xi (f) ) = χ ik1 (x) X 1 (f) + · · · + χ ikq (x) X q (f)est satisfaite. CLEBSCH dit alors <strong>le</strong>s q équations indépendantes X 1 (f) =· · · = X q (f) = 0 forment système compl<strong>et</strong>.Mais en général, c’est <strong>le</strong> second cas, plus délicat, qui se produit.Parmi <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s équations :X i(Xk (f) ) − X k(Xi (f) ) = 0,un certain nombre, disons s 1, seront indépendantes <strong>de</strong>s q équationsX 1 f = · · · = X q f = 0. Ajoutons alors ces nouvel<strong>le</strong>s équations aux qéquations initia<strong>le</strong>s, notons-<strong>le</strong>s :X q+1 (f) = 0, . . ....,X q+s (f) = 0,<strong>et</strong> traitons maintenant <strong>le</strong> système obtenu <strong>de</strong> ces q + s équations exactementcomme nous avons traité précé<strong>de</strong>mment <strong>le</strong>s q équations <strong>de</strong> départ.Bien entendu, la relocalisation autour d’un point générique est toujoursadmise. Comme on ne peut pas obtenir plus <strong>de</strong> n équations X i (f) = 0qui sont indépendantes l’une <strong>de</strong> l’autre en un point générique, on doitaboutir, au bout d’un nombre fini d’étapes, à un système compl<strong>et</strong> quiconsiste en un nombre q n d’équations indépendantes.Proposition. ([40], p. 86) La détermination <strong>de</strong>s solutions communes <strong>de</strong>q équations linéaires aux dérivées partiel<strong>le</strong>s du premier ordre X 1 (f) =· · · = X q (f) peut toujours être ramenée, par différentiation <strong>et</strong> éliminationalgébrique linéaire, à l’intégration d’un système compl<strong>et</strong> d’équationsindépendantes.On peut donc supposer maintenant sans perte <strong>de</strong> généralité que <strong>le</strong>système à étudier X 1 f = · · · = X q f = 0 est compl<strong>et</strong> <strong>et</strong> qu’il est formé<strong>de</strong> q équations indépendantes.

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