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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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128 3.7. Le théorème <strong>de</strong> C<strong>le</strong>bsch-FrobeniusAu contraire, lorsque <strong>le</strong> croch<strong>et</strong> [ ]X 1 , X 2 ne peut pas être exprimécomme combinaison linéaire <strong>de</strong> X 1 <strong>et</strong> <strong>de</strong> X 2 (même après relocalisationen un point générique), l’équation [ ]X 1 , X 2 f = 0 doit être considéréecomme nouvel<strong>le</strong> <strong>et</strong> nécessaire. Ce cas se produit par exemp<strong>le</strong> avecX 1 = ∂∂x 1<strong>et</strong> X 2 = ∂ ∂∂x 2+ x 1 ∂x 3d’où [ ]X 1 , X 2 =∂∂x 3.Ainsi, en partant <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux opérateurs distincts, la considération d’untroisième opérateur peut s’avérer incontournab<strong>le</strong>. Autrement dit, <strong>le</strong> principe<strong>de</strong> différenciation par examen <strong>de</strong> la dya<strong>de</strong> force à envisager <strong>le</strong> multip<strong>le</strong>général.Considérons donc maintenant d’emblée un nombre quelconqueq 2 d’opérateurs d’ordre 1 à coefficients analytiques :X k =n∑i=1ξ ki (x 1 , . . .,x n ) ∂∂x i(k = 1 ···q).Tout d’abord, il peut se produire qu’il existe <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> dépendance<strong>de</strong> la forme :q∑χ k (x) · X k ≡ 0,k=1où <strong>le</strong>s χ k (x) sont <strong>de</strong>s fonctions analytiques non toutes nul<strong>le</strong>s. Aprèsrelocalisation <strong>et</strong> renumérotation éventuel<strong>le</strong>, on peut résoudre une tel<strong>le</strong>équation sous la forme : X q = τ 1 X 1 +· · ·+τ q−1 X q−1 . Si une tel<strong>le</strong> équationrésolue non trivia<strong>le</strong> existe, alors parmi <strong>le</strong>s q équations X 1 f = · · · =X q−1 f = X q f = 0, la <strong>de</strong>rnière sera manifestement conséquence <strong>de</strong>s(q −1) premières, <strong>et</strong> el<strong>le</strong> pourra donc d’ores <strong>et</strong> déjà être laissée <strong>de</strong> côté.Aussi est-il parfaitement légitime, lorsqu’on veut résoudre <strong>le</strong>s équationsX k f = 0, <strong>de</strong> supposer qu’il n’existe pas <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> relation <strong>de</strong> dépendance.Après relocalisation éventuel<strong>le</strong> <strong>et</strong> renumérotation éventuel<strong>le</strong> <strong>de</strong>svariab<strong>le</strong>s, cela revient, d’après un théorème d’algèbre linéaire, à adm<strong>et</strong>treque <strong>le</strong>s opérateurs X 1 , . . .,X q sont résolub<strong>le</strong>s par rapport aux qquotients différentiels ∂f∂x i, i = 1, . . .,q, autrement dit, qu’il existe unematrice q ×q <strong>de</strong> fonctions analytiques ̟jk (x), inversib<strong>le</strong> dans un ouvertrelocalisé, tel<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s nouveaux opérateurs Y j := ∑ qk=1 ̟jk(x) X ksont <strong>de</strong> la forme normalisée :Y j = ∂∂x j+∑q+1inθ ji (x) ∂∂x i(j = 1 ···q).Bien entendu, l’étu<strong>de</strong> du sytème X 1 f = · · · = X q f = 0 se ramène àcel<strong>le</strong> du système Y 1 f = · · · = Y q f = 0, puisque <strong>le</strong> déterminant <strong>de</strong> lamatrice ̟jk (x) ne s’annu<strong>le</strong> en aucun point <strong>de</strong> l’ouvert relocalisé.

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