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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Groupes <strong>de</strong> R 3 pour <strong>le</strong>squels <strong>de</strong>ux points ont un seul invariant. 175C<strong>et</strong>te propriété <strong>de</strong>s pseudosphères qui vient d’être établie perm<strong>et</strong>encore <strong>de</strong> déduire une propriété importante <strong>de</strong>s groupes recherchés, àsavoir, el<strong>le</strong> perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> démontrer que dans aucun <strong>de</strong>s groupes recherchésne peuvent se trouver <strong>de</strong>ux transformations infinitésima<strong>le</strong>s qui possè<strong>de</strong>nt<strong>le</strong>s mêmes courbes intégra<strong>le</strong>s.En eff<strong>et</strong>, s’il y avait <strong>de</strong>ux transformations infinitésima<strong>le</strong>s dugroupe : X 1 f . . .X 6 f, par exemp<strong>le</strong> : X 1 f <strong>et</strong> X 2 f, qui ont exactement<strong>le</strong>s mêmes courbes intégra<strong>le</strong>s, il existerait une i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> la forme :X 2 f ≡ ϕ(x, y, z) X 1 f,où ϕ n’est pas une simp<strong>le</strong> constante 26 . Si nous formons maintenant <strong>le</strong>ssix équations linéaires aux dérivées partiel<strong>le</strong>s :(16) X k f + X (1)kf = 0 (k =1···6)dont une solution commune :J ( )x, y, z; x 1 , y 1 , z 1détermine immédiatement — étant donné une constante arbitraire —<strong>le</strong>s ∞ 1 pseudosphères <strong>de</strong> centre x 1 , y 1 , z 1 , alors nous remarquons quedans ces six équations sont comprises <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux suivantes :X 1 f + X (1)1 f = 0ϕ(x, y, z) X 1 f + ϕ(x 1 , y 1 , z 1 ) X (1)1 f = 0,d’où suivent immédiatement 27 <strong>le</strong>s équations :X 1 f = 0, X (1)1 f = 0.Et maintenant, comme la première <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux équations est indépendante<strong>de</strong> x 1 , y 1 , z 1 , il se produit que sous <strong>le</strong>s hypothèses posées, toutes<strong>le</strong>s pseudosphères <strong>de</strong> l’espace satisfont une même équation linéaire auxdérivées partiel<strong>le</strong>s du premier ordre, ce qui, comme nous venons à l’instant<strong>de</strong> <strong>le</strong> démontrer, ne peut pas être <strong>le</strong> cas 28 .Par suite, nous pouvons maintenant énoncer la proposition suivante:26 Sinon, si X 2 = λX 1 avec λ constant, l’algèbre <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> (espace vectoriel)X 1 , X 2 , . . . , X 6 ne serait pas <strong>de</strong> dimension six. Donc la différentiel<strong>le</strong> dϕ = ϕ x dx +ϕ y dy + ϕ z dz n’est pas i<strong>de</strong>ntiquement nul<strong>le</strong>.27 Le déterminant 2 × 2 du système, égal à ϕ(x 1 , y 1 , z 1 ) − ϕ(x, y, z), ne s’annu<strong>le</strong>pas i<strong>de</strong>ntiquement, puisque sa différentiel<strong>le</strong> par rapport aux variab<strong>le</strong>s (x, y, z) est nonnul<strong>le</strong>.28 Par exemp<strong>le</strong>, une application <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te propriété sera utilisée pour traiter, auChap. 21, <strong>le</strong> contre-exemp<strong>le</strong> (23’) à une assertion <strong>de</strong> Helmholtz.

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