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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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50 1.20. Caractérisation <strong>de</strong>s variétés loca<strong>le</strong>ment euclidiennesdoit s’annu<strong>le</strong>r i<strong>de</strong>ntiquement, où B = d<strong>et</strong> ( ) ( βν,b ι, ι ′ <strong>et</strong> oùν)′B estl’inverse <strong>de</strong> ( b ι, ι ′). Aucun argument ne vient supporter l’affirmationimplicite que c<strong>et</strong>te condition est aussi nécessaire, bien quel’Habilitationsvortrag ait énoncé une tel<strong>le</strong> réciproque 89 . <strong>Ens</strong>uite,<strong>Riemann</strong> désigne par la notation :(ιι ′ , ι ′′ ι ′′′ )<strong>le</strong> membre <strong>de</strong> droite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te équation <strong>et</strong> en quelques lignes« cryptiques », il prétend que la variation secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la métrique :δδ ∑ b ι, ι ′ ds ι ds ι ′ − 2dδ ∑ b ι, ι ′ ds ι ds ι ′ + dd ∑ b ι, ι ′ δs ι δs ι ′peut être réécrite <strong>de</strong> façon à faire apparaître ces expressions à quatreindices :(II) = ∑ (ιι ′ , ι ′′ ι ′′′)( ds ι δs ι ′ − ds ι ′δs ι)(dsι ′′δs ι ′′′ − ds ι ′′′δs ι ′′).Plus encore, <strong>le</strong> quotient <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expression par l’aire infinitésima<strong>le</strong> aucarré engendrée par ds <strong>et</strong> par δs :∑ (ιι ′ , ι ′′ ι ′′′)( )(ds ι δs ι ′ − ds ι ′δs ι dsι ′′δs ι ′′′ − ds ι ′′′δs ι ′′)(II) − 1 2∑bι, ι ′ ds ι ds ι ′∑ ( ∑ 2bι, ι ′ δs ι δs ι ′ − bι, ι ′ ds ι δs ι ′)est un invariant. Ces affirmations sont énoncées <strong>de</strong> manière tel<strong>le</strong>ment elliptique<strong>et</strong> sans aucune vérification que nous n’avons pas d’autre possibilitéque <strong>de</strong> nous imaginer que <strong>Riemann</strong> en contrôlait déjà parfaitementla justesse en dimension <strong>de</strong>ux, grâce aux travaux <strong>de</strong> Gauss, Minding,P<strong>et</strong>erson.89 Spivak [154] élabore cinq démonstrations distinctes <strong>de</strong> c<strong>et</strong> énoncé fondamental.Théorème. Si (M, g) est une variété riemannienne <strong>de</strong> dimension n 2, <strong>le</strong>s troisconditions suivantes sont équiva<strong>le</strong>ntes :• (M, g) est loca<strong>le</strong>ment isométrique à R n muni <strong>de</strong> la métrique euclidienne ;• toutes <strong>le</strong>s composantes A ijk l du tenseur <strong>de</strong> courbure s’annu<strong>le</strong>nt i<strong>de</strong>ntiquement ;• en tout point, la forme quadratique <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Christoffel s’annu<strong>le</strong> i<strong>de</strong>ntiquement;• en tout point, la courbure sectionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Gauss s’annu<strong>le</strong> suivant aumoins n(n−1)2directions superficiel<strong>le</strong>s indépendantes.

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