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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Chapitre 23.Deuxième solution du problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz.Souvenons-nous <strong>de</strong>s remarques effectuées tout au début <strong>de</strong> l’introductiondu précé<strong>de</strong>nt chapitre (p. 260 sq.). Nous prenons maintenant icien considération <strong>le</strong> point <strong>de</strong> vue annoncé là-bas, i.e. nous <strong>de</strong>mandons ànouveau quel<strong>le</strong>s propriétés sont communes au groupe <strong>de</strong>s mouvementseuclidiens ainsi qu’aux <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements non-euclidiens <strong>et</strong>qui font que ces trois groupes sont remarquab<strong>le</strong>s parmi tous <strong>le</strong>s groupescontinus possédant <strong>de</strong>s transformations inverses l’une <strong>de</strong> l’autre parpaires. Tandis que dans <strong>le</strong> précé<strong>de</strong>nt chapitre, nous avons considéré <strong>de</strong>spropriétés caractéristiques qui se réfèrent seu<strong>le</strong>ment à <strong>de</strong>s points infinimentvoisins, nous voulons maintenant utiliser seu<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s propriétésqui concernent <strong>le</strong>s rapports mutuels <strong>de</strong> points finiment éloignés <strong>le</strong>s uns<strong>de</strong>s autres.Chez <strong>Riemann</strong>, la différence entre <strong>le</strong>s axiomes qui se rapportentaux points infiniment voisins <strong>et</strong> ceux qui se rapportent aux points finimentéloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres n’est pas encore faite. Les axiomesutilisés par <strong>Riemann</strong>, qui à vrai dire ne sont pas formulés expressémentpar lui, ou en tout cas ne sont cependant formulés ni précisément, nidistinctement, se réfèrent en partie à une espèce <strong>de</strong> points, en partieà l’autre. L’exigence <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong> sur l’existence d’une longueur d’élémentcourbe se réfère à <strong>de</strong>s points infiniment proches. Mais maintenant,comme nous l’avons déjà mis en évi<strong>de</strong>nce aux pages 277 sq., l’existenced’une fonction distance entre <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un<strong>de</strong> l’autre ne décou<strong>le</strong> pas encore <strong>de</strong> l’existence d’une longueur d’élémentcourbe, tant qu’on ne sait rien <strong>de</strong> plus précis sur la nature <strong>de</strong> lalongueur d’un élément courbe. Tout <strong>de</strong> même, <strong>Riemann</strong> suppose aussisans plus <strong>de</strong> justification l’existence d’une tel<strong>le</strong> fonction distance, <strong>et</strong>c’est une hypothèse qui se réfère à <strong>de</strong>s points finiment éloignés <strong>le</strong>s uns<strong>de</strong>s autres. Enfin, <strong>le</strong>s exigences <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong> — exprimées à vrai dire<strong>de</strong> manière très indéterminée — sur la mobilité <strong>de</strong>s figures sans élargissementse réfèrent évi<strong>de</strong>mment aussi à <strong>de</strong>s points finiment éloignés<strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres, mais, à cause <strong>de</strong> la nature particulière <strong>de</strong> la longueurd’un élément courbe, que <strong>Riemann</strong> déduit <strong>de</strong> la fonction distance qu’il

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