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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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170 Division V. Chapitre 20. § 85.c’est-à-dire : après fixation <strong>de</strong> ces s − 1 points-là, <strong>le</strong> point x s , y s , z speut encore se transformer en tous <strong>le</strong>s points x ′ s , y′ s , z′ s qui satisfont <strong>le</strong>séquations (8) <strong>et</strong> qui se trouvent dans un voisinage donné <strong>de</strong> x s , y s , z s .Mais puisque <strong>le</strong> groupe : X 1 f . . .X m f est fini, lorsqu’on fixe un nombresuffisant <strong>de</strong> points qui sont mutuel<strong>le</strong>ment en position généra<strong>le</strong>, il doitfina<strong>le</strong>ment se produire <strong>le</strong> cas que tous <strong>le</strong>s points restent généra<strong>le</strong>mentau repos ; par conséquent, <strong>le</strong>s équations (8) doivent être constituées d<strong>et</strong>el<strong>le</strong> sorte que, lorsque s est suffisamment grand, plus aucune famil<strong>le</strong>continue <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs x ′ s, y s, ′ z s ′ ne <strong>le</strong>s satisfait, <strong>et</strong> qu’on peuten tirer <strong>le</strong>s équations :(9) x ′ s = x s, y ′ s = y s, z ′ s = z s.D’après <strong>le</strong> Tome I, p. 490, ce cas se produit 14 au plus tard lorsque s =m+1, mais nous verrons cependant que sous <strong>le</strong>s hypothèses posées ici,ce cas se produit déjà pour un nombre inférieur 15 à m + 1.Si nous fixons seu<strong>le</strong>ment un point en position généra<strong>le</strong>, parexemp<strong>le</strong> x 1 , y 1 , z 1 , alors chaque autre point x 2 , y 2 , z 2 en position généra<strong>le</strong>peut encore être transformé en <strong>le</strong>s ∞ 2 points 16 x ′ 2, y ′ 2, z ′ 2 qui satisfontl’équation :J ( x 1 , y 1 , z 1 ; x ′ 2 , y′ 2 , z′ 2)= J(x1 , y 1 , z 1 ; x 2 , y 2 , z 2).Et maintenant, comme notre groupe : X 1 f . . .X m f est transitif, aprèsfixation d’un point en position généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s paramètres du groupe sontsoumis exactement à trois conditions ; par conséquent <strong>le</strong> point x 2 , y 2 , z 2ne peut évi<strong>de</strong>mment occuper encore ∞ 2 positions que s’il reste encoreau minimum <strong>de</strong>ux paramètres arbitraires ; donc notre groupe possè<strong>de</strong> aumoins cinq paramètres.14 Voici l’argument. Soit G un groupe <strong>de</strong> transformations fini <strong>et</strong> continu comportantm paramètres (essentiels) qui agit sur R n . Il existe au moins un point p 1 enposition généra<strong>le</strong> qui n’est pas fixé par G. Le sous-groupe (d’isotropie) G 1 ⊂ G <strong>de</strong>stransformations qui laissent p 1 au repos a donc m 1 m − 1 paramètres. Si m 1 1,il existe au moins un point p 2 en position généra<strong>le</strong> qui n’est pas fixé par G 1 . Le sousgroupeG 2 ⊂ G 1 <strong>de</strong>s transformations fixant p 2 possè<strong>de</strong> m 2 m 1 − 1 m − 2paramètres, <strong>et</strong>c.15 Les développements ultérieurs montreront que cela se produit en fait déjà pours < 4, meil<strong>le</strong>ure inégalité que s < 7 = m + 1 lorsque m = 6.16 Le symbo<strong>le</strong> courant « ∞ k » dénote <strong>le</strong> nombre k <strong>de</strong> paramètres (réels ou comp<strong>le</strong>xes)dont un obj<strong>et</strong> géométrique (ou analytique) dépend effectivement. Chaque paramètre,susceptib<strong>le</strong> <strong>de</strong> parcourir une infinité <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs continues, compte pour une<strong>et</strong> une seu<strong>le</strong> puissance du symbo<strong>le</strong> « ∞ ».

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