12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

296 Division V. Chapitre 23. § 101.Nous voyons à partir <strong>de</strong> là que <strong>de</strong>ux points infiniment voisins quelconquesont un invariant relativement à G si <strong>et</strong> seu<strong>le</strong>ment si <strong>le</strong> groupe linéairehomogène (5) défini à l’instant en <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s x ′ 1 . . .x′ n possè<strong>de</strong>un invariant. Nous énonçons donc ce résulat <strong>de</strong> la manière suivante :Proposition 1. Si l’on souhaite déci<strong>de</strong>r si <strong>de</strong>ux points infinimentvoisins quelconques ont un invariant, relativement à un groupe continuqui est constitué <strong>de</strong> transformations infinitésima<strong>le</strong>s, alors il n’est pasnécessaire <strong>de</strong> connaître <strong>le</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s du groupelui-même, mais il suffit <strong>de</strong> connaître <strong>le</strong>s termes du premier ordre en <strong>le</strong>sx ν −x 0 ν, dans <strong>le</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s du groupe qui laissentinvariant un point x 0 1 . . . x0 n en position généra<strong>le</strong>.Il est d’une importance particulière <strong>de</strong> pouvoir déci<strong>de</strong>r si <strong>de</strong>uxpoints infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν +dx ν possè<strong>de</strong>nt un invariant ω(x, dx)qui est homogène du premier ordre en <strong>le</strong>s dx ν . S’ils ont en eff<strong>et</strong> un telinvariant, on peut <strong>le</strong> considérer comme longueur d’un élément courbe,<strong>et</strong> l’on trouve par intégration que chaque courbe a une certaine longueur.Il n’est pas diffici<strong>le</strong> d’établir si un tel invariant existe ou non ; àc<strong>et</strong>te fin, on doit évi<strong>de</strong>mment constater simp<strong>le</strong>ment si <strong>le</strong> groupe (5) possè<strong>de</strong>un invariant qui est homogène du premier ordre en <strong>le</strong>s x ′ ν. Maiscela est très faci<strong>le</strong>.Si la transformation :n∑ ∂fUf =ν=1x ′ ν∂x ′ νse laisse exprimer par combinaison linéaire à partir <strong>de</strong>s transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s (5), alors tous <strong>le</strong>s invariants éventuels <strong>de</strong> (5) sont homogènesd’ordre zéro, <strong>et</strong> il n’y en aura sûrement aucun qui est homogènedu premier ordre. Si au contraire Uf ne se peut pas s’exprimer par combinaisonlinéaire à partir <strong>de</strong>s transformations (5) <strong>et</strong> si <strong>le</strong> groupe (5) a engénéral un invariant, alors il en a toujours aussi un qui est homogène dupremier ordre ; car, sous <strong>le</strong>s hypothèses posées, <strong>le</strong>s équations :(5’) A k f =∑1...nµ να k µ ν x ′ µ∂f∂x ′ ν= 0 (k =1··· m)ont certainement une solution commune. Maintenant, puisque l’équationUf = 0 n’est pas conséquence <strong>de</strong> (5’) <strong>et</strong> puisque <strong>le</strong>s m croch<strong>et</strong>s[A k , U] s’annu<strong>le</strong>nt i<strong>de</strong>ntiquement, il est clair que <strong>le</strong>s équations :A 1 f = 0, . . ., A m f = 0, Uf = f

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!