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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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282 Division V. Chapitre 22. § 100.Manifestement, <strong>le</strong> mot « librement » est si indéterminé, qu’onpourrait en tirer n’importe quel<strong>le</strong> conclusion. On en est donc réduit àindiquer <strong>de</strong>s présomptions.Nous croyons qu’avec la possibilité libre <strong>de</strong> coulisser [belibigeVerschiebbarkeit] pour <strong>le</strong>s figures, <strong>Riemann</strong> s’est imaginé qu’au coursdu mouvement dont une figure est susceptib<strong>le</strong> sans subir d’élargissement,un point <strong>de</strong> la figure sé<strong>le</strong>ctionné arbitrairement peut être envoyésur chaque autre point <strong>de</strong> l’espace. Avec c<strong>et</strong>te interprétation, l’exigence<strong>de</strong> possibilité libre <strong>de</strong> coulisser revient évi<strong>de</strong>mment à ce que <strong>le</strong> groupedéfini plus haut doive être transitif.D’un autre côté, par « rotations » [Drehungen], <strong>Riemann</strong> peut entout cas seu<strong>le</strong>ment entendre <strong>le</strong>s mouvements qui sont encore possib<strong>le</strong>saprès fixation d’un point quelconque. L’exigence <strong>de</strong> possibilité libre d<strong>et</strong>ourner [beliebigen Drehbarkeit] pour <strong>le</strong>s figures, nous la comprenonsdonc maintenant en disant que <strong>le</strong> mouvement <strong>le</strong> plus général qui estencore possib<strong>le</strong> sans élargissement après fixation <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong>s coordonnées,doit dépendre d’autant <strong>de</strong> paramètres qu’autorise l’invariance<strong>de</strong> l’expression :∑1...nµ να µν (0 . . .0) dx µ dx ν ,<strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que <strong>le</strong> groupe transitif G doive contenir <strong>le</strong> plus grandnombre possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> paramètres.Afin <strong>de</strong> nous rendre compte <strong>de</strong> la portée <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te exigence, nous<strong>de</strong>vons rechercher quels sont <strong>le</strong>s mouvements qui sont encore possib<strong>le</strong>ssans élargissement après fixation d’un point réel en position généra<strong>le</strong>.Pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> simplicité, nous supposons que l’origine <strong>de</strong>scoordonnées est un point <strong>de</strong> position généra<strong>le</strong>, <strong>et</strong> nous nous imaginons<strong>de</strong> plus que la longueur <strong>de</strong> l’élément courbe est rapportée, via une transformationlinéaire homogène <strong>de</strong> x, à une forme tel<strong>le</strong> que pour :el<strong>le</strong> prend la forme :x 1 = x 2 = · · · = x n = 0,(7) dx 2 1 + dx2 2 + · · · + dx2 n .Chaque mouvement qui est encore éventuel<strong>le</strong>ment possib<strong>le</strong> sans élargissementaprès fixation <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong>s coordonnées est alors représentépar une transformation <strong>de</strong> la va<strong>le</strong>ur :n∑(8) x ′ k = α kν x ν + · · ·1(k = 1 ···n),

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